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Critique de Rolleton


Une famille de retraités, Mado et Bob, des Thénardier contemporains, adoptent un jeune africain de dix ans qui vivait à l'orphelinat. le petit Charlie va subir le pire d'Eric, alias Erik le nazillon notoire, le fils de la famille.
On se demande comment, à notre époque, on peut confier un orphelin à une telle famille.
Mado, la mère, fait semblant de ne pas entendre les outrages et les menaces d'Erik envers Charlie. Elle dit même à ce dernier :" Tu n'es pas chez toi, ici. Tu n'es qu'à l'essai"; ou "cochon de menteur" lorsque Charlie lui dit quelque chose.
Bob, le père, pompier réformé, est devenu cinglé depuis qu'il est intervenu sur les décombres de la catastrophe aérienne d'Ermenonville de 1973. (Cette catastrophe sert de support à l'excellent "roman policier" de Gérard Bertuzzi intitulé "Les inconnus du vol 981").
Eric, le skinhead, fait régner la terreur au sein de la famille ainsi que dans le quartier. Il est bête et méchant, haineux et violent.
Queffélec écrit avec violence et décrit parfaitement le racisme et le milieu skinhead. Les commentateurs du livre réagissent vivement à cette lecture qui dérange. Mais qu'est-ce qui dérange? L'écriture de Queffélec ? le sujet en lui-même ?
Personnellement, je ne sais pas ce qui m'a mis mal à l'aise lors de cette lecture. Certains passages sont terribles à lire, comme dans "Profession du père" de Sorj Chalandon. Ce dernier, qui ne sort pas indemne d'une enfance "particulière", s'en sort vivant à l'inverse de Charlie.
Pour mon premier Queffélec, je m'attendais à autre chose.
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