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Critique de MarcelineBodier


Le fond de Place aux immortels, ce n'est pas la guerre, mais une fraternité humaine dont nous gagnerions à nous inspirer en temps de paix. Elle fait écho aux difficultés du salariat d'aujourd'hui, avec son cortège de facteurs psychosociaux au travail, en décrivant un monde où on a le droit de douter, de regretter, de s'excuser, sans être condamné. Exactement ce qui nous manque.
 
Ce livre a remporté le prix du roman de la gendarmerie : il parle donc de gendarmes, et même, il en parle pendant la première guerre mondiale, en mettant en lumière un rôle souvent méconnu (j'avoue que j'ai découvert beaucoup de choses). C'est un roman historique très documenté.⠀
 
C'est surtout le livre d'un auteur que celles et ceux qui suivent le Prix des Auteurs Inconnus connaissent déjà : il a été finaliste l'année dernière en littérature blanche avec Catharsis – Disputatio. J'ai retrouvé dans Place aux immortels la capacité de l'auteur à ressusciter un monde, qui m'avait déjà forcément impressionnée, et une dose d'humanité supplémentaire liée à la manière dont le personnage principal, Cognard, se fait accepter, reconnaître et respecter. Ainsi, je ne l'ai pas lu comme un livre sur la guerre, mais plutôt comme un roman idéaliste sur les relations au travail, aisément transposable à notre époque.
 
Patrice Quélard poursuit ainsi une oeuvre étonnamment diverse et éclectique, avec un fil conducteur : une grande humanité, une très belle plume, et un talent pour (ré)inventer le monde. Pas étonnant qu'un grand éditeur l'ait repéré !
Lien : https://www.20minutes.fr/art..
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