Un, deux, trois, je vais te casser le bras.
Quatre, cinq, six, je vais te fendre le coccyx.
Sept, huit, neuf, ja vais t’éclater comme un œuf.
Dix, onze, douze... c’est la lose...
Elle est parfaite. Amy est la fille qu'il me faut quand j'ai besoin de mettre en veilleuse le pression perpétuelle qui m'habite. Elle est imparfaite. Comme un écart de conduite qui assouplit la rigueur que je m'impose et me donne un peu d'air.
Chaque fois que ma bouche revient sur la sienne, c'est comme si je reprenais mon souffle.
- Rataputainokcavadefuccck !
- Qu'est-ce qu'il a dit ? s'enquiert Lois sur un timbre léger.
- Je ne suis pas certaine d'avoir bien saisi, répond Amy en serrant un peu plus fort.
- Tu m'as ouvert les yeux sur l'amouuur !
Tout le monde me dévisage, j'entends même l'un d'eux en perdre sa fourchette.
- Ok, là, tu as serré trop fort, balance Carrie.
(page 533)
Les petites amies ça fait chier ! Et pourtant … je la veux autant que le reste. Amy Hitman. Il n’y a rien de plus improbable, mais elle représente tout ce qu’il me faut.
- Pars devant si tu veux, Hitman, je te rattraperai quand même.
Les campus drivers sont sur le point de prendre leur route, et ils n'ont pas fini de rouler.
"— Tu devrais travailler ton timbre autoritaire, j'ai à peine senti l'alpha en toi.
— Tu l'as eu en toi, l'alpha, y'a pas si longtemps, et tu l'as très bien senti." (p.188)
Y'a rien de temporaire chez toi. Alors, oui, j'ai besoin de te voir quand je suis sur le point d'exploser, j'ai besoin d'être en toi quand j'ai l'impression de perdre le contrôle. Tu me redonnes du souffle quand j'étouffe et tu me fais rire quand je suis énervé.