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Critique de tibwalovesstory


Ce samedi 25 décembre 2021, j'ai égayé ma journée - à mon grand étonnement -, avec la lecture du troisième tome de « La Chronique des Bridgerton » : Benedict.

Benedict n'étant pas le personnage qui me captive le plus, je n'attendais pas grand chose de ce troisième tome. Quelle ne fut donc pas ma surprise d'être happée par l'histoire dès son prologue, une prouesse à attribuer en grande partie à la plume vive et drôle de Julia Quinn.

Dans « Benedict », le conte de Cendrillon est revisité façon Régence : à Penwood Park, Sophie Beckett, la bâtarde d'un lord anglais, doit supporter une belle-mère monstrueuse et ses deux filles, avant d'être réduite à les servir à la mort prématurée de son père. C'est lors d'un bal masqué chez les Bridgerton qu'elle rencontrera Benedict, la sensation de la saison…

Lecture des plus divertissantes, le roman reste fidèle à une mécanique maintenant bien rodée : le désir qui naît là où on ne l'attendait pas, les différences de classes sociales qui peuvent être un frein, les démons intérieurs des personnages qui les empêchent d'atteindre le bonheur, le portrait intime d'un couple en devenir.

Couple attachant, Benedict et Sophie ont en commun de ne pas se dévoiler totalement. Et là où Benedict est un roc sur lequel Sophie peut s'appuyer au besoin, le besoin de cette dernière d'être aimée et de faire partie d'une famille est touchant. Quant à sa détermination à ne pas répéter les erreurs de ses parents, elle est des plus inspirantes. Sophie sait qui elle est et ce qu'elle vaut. Des qualités qui, dans le futur, inspireront très certainement un Benedict encore sur la voie de l'affirmation.

Être soi semble donc être le maître-mot de ce troisième tome, tant pour nos héros que pour une certaine Lady Whistledown… : « Le bonheur est à portée de votre main ; il vous suffit de le saisir ! Vous pouvez changer de vie… »
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