Un transfuge polonais est recruté par un trio d'ecclésiastiques vaticanais pour aller tuer Andropov à Moscou, afin de l'empêcher de reproduire l'attentat raté de
Jean-Paul 2.
En compagnie d'une religieuse, le voilà parti dans une aventure rocambolesque, voyageant dans des conditions parfois comiques comme un camion-citerne de lait, ou par avion enfermés dens des cercueils.
Nous voici plongés dans un univers d'espionnage, où le héros part faire un stage d'entraînement au terrorisme en Lybie, puis part faire sa mission jalonnées d'étapes prévues par les prêtres de Rome.
Bien que cette histoire semble irréaliste, on peut néanmoins se demander s'il n'y a pas une part de vérité quant aux méthodes utilisées par les divers services secrets, le KGB, et les polices polonaises et soviétiques. Nous sommes plongés dans une ambiance pré - pérestroïka, des révoltes en pays soviétisés, où on sent se craqueler le système communiste.
L'histoire se termine avec la mort d'Andropov, à la date réelle de sa mort, et commme tout est mensonge dans le système soviétique, il se pourrait bien que cela se soit effectivement produit ainsi.
Tour est dans l'art du romancier, d'écrire une histoire crédible même si à la fin, l'un des conspirateurs dit qu'il ne s'est rien passé, et que les protagonistes de l'attentat n'ont jamais existé.
Un bon moment de lecture, je me suis laissée prendre.