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Critique de fanfanouche24


"Savoir que le jour et l'heure approchent n'aide pas à trouver le moment juste pour échanger les derniers mots, ceux que l'on se reprocherait toujours de n'avoir pas prononcés" (p. 116)

Un récit- hommage de l'écrivain [et directeur de la Bibliothèque Nationale] à sa mère vingt-cinq ans après son décès... celui-ci taraudé par la mémoire de que pouvait être la voix de sa mère...

Périple parallèle de la mémoire, personnelle, individuelle, familiale de Bruno Racine, et simultanément il revisite les figures maternelles les plus significatives de l'histoire de la littérature, entre Albert Cohen, Romain Gary, Marcel Proust, Stendhal, Lamartine, etc.

D'autres références littéraires sont évoquées comme le grand livre d'Amos Oz, "Une histoire d'amour et de ténèbres" où l'écrivain retrace le "long et douloureux travail d'un fils qui cherche à comprendre et finalement à
accepter le suicide de sa mère" (p.52)

"La plus grande douleur de la solitude, écrit Barthes, est de n'avoir plus de mère ni personne à qui dire "voilà, je suis rentré" (p. 31)

Un texte plein de pudeur et de retenue...grâce à l'alternance des évocations littéraires et des souvenirs plus personnels de l'auteur...
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