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Critique de Marpesse


Quel plaisir de savoir, quand on a le temps, qu'on va pouvoir savourer les 800 pages d'un roman gothique anglais ! Encore imprégnée du Moine, j'avais envie de me replonger dans de sombres châteaux…



Emilie Saint-Aubert perd sa mère, puis son père. Elle est confiée à Mme Chéron, sa tante paternelle, seule famille qui lui reste. Cette femme aime l'argent et le paraître. Elle se marie avec l'Italien Montoni qui part avec elle et sa nièce dans le château d'Udolphe.

Emilie est amoureuse de Valancourt qu'elle a rencontré au début du roman lors d'un voyage en Languedoc avec son père. le jeune chevalier est follement épris d'elle aussi. Mme Montoni ne veut pas qu'Emilie l'épouse car cela ne sert pas ses intérêts.

Loin de celui qu'elle aime, Emilie vit la peur au château : peur d'être mariée au comte de Morena, peur d'un tableau couvert d'un voile noir qu'elle soulève par curiosité, peur des bruits et de la musique qui s'élèvent à minuit passé… Retrouvera-t-elle Valancourt ? Pourra-t-elle sortir des griffes du terrible Montoni ?



J'ai élu « pages cultes » les pages 738 et 739 de ce livre (édition Folio). Je vais me forcer à les relire régulièrement. Dans la dernière partie du livre, le comte de Villefort engage Emilie à renoncer à Valancourt qui, d'après certains bruits, aurait versé dans le vice. Je trouve que son discours, bien assimilé, peut être un remède à l'amour. J'en retranscris quelques lignes :

« Ma chère Emilie, votre coeur a reçu un coup violent, vous croyez n'en jamais guérir. Vous cherchez à nourrir cette idée : l'habitude de la tristesse subjuguera la force de votre esprit et vous préparera pour l'avenir d'inutiles regrets. Dissipez votre illusion : éveillez-vous au sentiment de ce danger. (…) Je sais bien ce que vous sentez, mais je sais aussi que le temps affaiblira ce sentiment, à moins que vous ne le nourrissiez par la solitude et l'imagination. le temps, en ce cas, peut en faire une habitude. »....



Ce que j'ai aimé dans ce live, c'est l'écriture du XVIIIème siècle et ce qui pourrait paraître à d'autres trop larmoyant. Il est vrai qu'Emilie s'évanouit et pleure beaucoup. Les passages de morale m'ont beaucoup plu pour m'en servir et me les appliquer.



En ce qui concerne le surnaturel, en revanche, rien avoir avec le Moine, car il s'avère que chaque phénomène aura une explication rationnelle…






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