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Critique de Foxfire
Dans cet ouvrage Max de Radiguès évoque son séjour dans une école de B.D américaine. A travers une succession de saynètes de quelques cases, l'auteur s'intéresse au décalage culturel, à la création et aux petits riens du quotidien d'un exilé.
J'avais découvert Radiguès avec "l'âge dur", évocation sympathique et plutôt juste de l'adolescence. Ce "pendant ce temps à White River Junction" a été une déception. Si j'apprécie toujours autant le dessin de Radiguès, épuré et efficace, c'est bien la seule chose que j'ai aimée dans cet B.D. "Pendant ce temps..." ne raconte rien. Je me suis ennuyée ferme. Pourtant, je n'ai rien contre cette mouvance de B.D indépendante très portée sur l'intime et le quotidien. Par exemple, j'aime beaucoup Joe Matt qui n'a de cesse, de B.D en B.D, de parler de lui. Mais lorsque Matt parle de lui, et surtout de ses travers (son addiction au porno, sa radinerie...), il parvient à travers cet auto-portrait drôle, touchant et humble à parler de l'humain en général. Son oeuvre égocentrée en devient assez universelle. Il faut dire que Matt n'hésite pas à se montrer sous son jour le moins reluisant, e ce avec beaucoup d'humour. Ce qui n'est pas le cas de Radiguès dans "Pendant ce temps...". J'ai eu l'impression que, tout au long de ces quelques pages, l'auteur ne cessait de dire "nous les artistes on a une vie trop artistique, trop créative et pas pareille que la votre, vous non-artistes". Bref, ça manque d'humilité. Alors qu'il ne se passe rien, rien de chez rien.
Malgré cette déception, je vais tout de même laisser une chance à Radiguès et m'intéresser à d'autres ouvrages de lui en espérant qu'ils seront moins prétentieux et moins ennuyeux.
Challenge B.D 2017
J'avais découvert Radiguès avec "l'âge dur", évocation sympathique et plutôt juste de l'adolescence. Ce "pendant ce temps à White River Junction" a été une déception. Si j'apprécie toujours autant le dessin de Radiguès, épuré et efficace, c'est bien la seule chose que j'ai aimée dans cet B.D. "Pendant ce temps..." ne raconte rien. Je me suis ennuyée ferme. Pourtant, je n'ai rien contre cette mouvance de B.D indépendante très portée sur l'intime et le quotidien. Par exemple, j'aime beaucoup Joe Matt qui n'a de cesse, de B.D en B.D, de parler de lui. Mais lorsque Matt parle de lui, et surtout de ses travers (son addiction au porno, sa radinerie...), il parvient à travers cet auto-portrait drôle, touchant et humble à parler de l'humain en général. Son oeuvre égocentrée en devient assez universelle. Il faut dire que Matt n'hésite pas à se montrer sous son jour le moins reluisant, e ce avec beaucoup d'humour. Ce qui n'est pas le cas de Radiguès dans "Pendant ce temps...". J'ai eu l'impression que, tout au long de ces quelques pages, l'auteur ne cessait de dire "nous les artistes on a une vie trop artistique, trop créative et pas pareille que la votre, vous non-artistes". Bref, ça manque d'humilité. Alors qu'il ne se passe rien, rien de chez rien.
Malgré cette déception, je vais tout de même laisser une chance à Radiguès et m'intéresser à d'autres ouvrages de lui en espérant qu'ils seront moins prétentieux et moins ennuyeux.
Challenge B.D 2017
