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EAN : 9782352120803
50 pages
6 Pieds sous Terre Editions (06/10/2011)
3.14/5   14 notes
Résumé :
Max de Radiguès, auteur bien connu des amateurs d’autoproduction et de travaux intimistes, réalise ici son premier livre chez 6 pieds sous terre.
White River Junction est une petite ville américaine : une rue, un café... et une école de bande dessinée crée par des passionnés six ans auparavant. Étrange petite école éloignée de tout, elle a fait de la ville un lieu phare du médium, où l’on trouve plus d'auteurs au mètre carré que dans n’importe quel autre état... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans cet ouvrage Max de Radiguès évoque son séjour dans une école de B.D américaine. A travers une succession de saynètes de quelques cases, l'auteur s'intéresse au décalage culturel, à la création et aux petits riens du quotidien d'un exilé.

J'avais découvert Radiguès avec "l'âge dur", évocation sympathique et plutôt juste de l'adolescence. Ce "pendant ce temps à White River Junction" a été une déception. Si j'apprécie toujours autant le dessin de Radiguès, épuré et efficace, c'est bien la seule chose que j'ai aimée dans cet B.D. "Pendant ce temps..." ne raconte rien. Je me suis ennuyée ferme. Pourtant, je n'ai rien contre cette mouvance de B.D indépendante très portée sur l'intime et le quotidien. Par exemple, j'aime beaucoup Joe Matt qui n'a de cesse, de B.D en B.D, de parler de lui. Mais lorsque Matt parle de lui, et surtout de ses travers (son addiction au porno, sa radinerie...), il parvient à travers cet auto-portrait drôle, touchant et humble à parler de l'humain en général. Son oeuvre égocentrée en devient assez universelle. Il faut dire que Matt n'hésite pas à se montrer sous son jour le moins reluisant, e ce avec beaucoup d'humour. Ce qui n'est pas le cas de Radiguès dans "Pendant ce temps...". J'ai eu l'impression que, tout au long de ces quelques pages, l'auteur ne cessait de dire "nous les artistes on a une vie trop artistique, trop créative et pas pareille que la votre, vous non-artistes". Bref, ça manque d'humilité. Alors qu'il ne se passe rien, rien de chez rien.

Malgré cette déception, je vais tout de même laisser une chance à Radiguès et m'intéresser à d'autres ouvrages de lui en espérant qu'ils seront moins prétentieux et moins ennuyeux.

Challenge B.D 2017
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J'aime beaucoup Mas de Radiguès mais là je me demande l'utilité de cette publication. Cela aurait mérité une meilleure construction du récit mais pas uniquement des évènement placés sans queue ni tête. C'est un peu décevant... Par contre ne bouder pas ses autres récits sur l'adolescence. Ils sont tous vraiment très très bien.
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Pendant ce Temps à White River Junction, de Max de Radiguès est une jolie BD qui met en scène des tranches de vie. La vie d'un dessinateur belge qui va étudier dans une école de BD du Vermont aux Etats-Unis. Au-delà d'un journal en images, c'est la découverte d'un lieu et de ses habitants, de sa culture, qui est mis en avant par petites touches. Certaines pages sont dessinées à quatre mains, ce qui fait ressortir la communauté d'idées entre ces dessinateurs si différents et si semblables. C'est aussi l'absence de l'être aimé qui est subtilement mêlée à ce voyage somme toute initiatique.

A la fin de l'ouvrage, quelques pages, agrémentées de photos, sont consacrées à l'école dont il est question dans la BD.

J'ai découvert cet auteur avec Pendant ce Temps à White River Junction et c'est un gros coup de coeur.
Lien : http://bienvenueducotedechez..
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critiques presse (1)
BDGest
07 octobre 2011
Après deux réussites notables publiées ces derniers mois, Max de Radigues laisse un sentiment plus mitigé avec White River Junction, même si l'objectif pouvait être de s'inscrire, sans se renier, dans la mouvance de certains auteurs américains, ce qui transparaît globalement. Si la notion du temps qui passe effleure l’esprit, si le style a son charme, sur le fond, ce recueil restituant des instants laisse dubitatif là où on se serait préféré songeur.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je vis au pied de cette montagne depuis des années, pourtant, elle est tous les jours différentes... Elle change d'apparence en fonction de ce que je ressens. Je voudrais que vous la dessiniez selon votre perception, selon vous... Je veux aussi que vous vous essayiez à la poésie, juste écrire ce que vous remarquez en 3 étapes : constater, répondre et conclure. Ce que mon professeur et ami, le poète Allen Ginsberg appelait le Haiku américain.

"tant de sons,
mais pas les siens,
elle me manque."
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- En quoi tu vas te déguiser pour Halloween ?
- Je sais pas. On se déguise en quoi d'habitude ? En fantôme ? En sorcière ? En pirate ? En citrouille ? Tu sais, on ne fête pas vraiment Halloween en Belgique...
- C'est triste...
- Oui, je vous enviais bien étant gamin...
- Moi je vais me déguiser en cactus !
- Moi en Spock ! Je vais chez le coiffeur demain pour qu'il me fasse la coup de Spock...
- Waow... Merde, ils prennent ça vachement au sérieux... Je vais pas m'en tirer avec un simple déguisement de fantôme...
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Etre ici me fait penser à une version bd de ce que devait être Montmartre. Le village vit et respire au rythme de la bd. Etudiants, diplômés et même professeurs se retrouvent pour dessiner. Un jour comme les autres, tu peux tomber sur un auteur de bande dessinée légendaire au coin de la rue.
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- Dans le Vermont, tu peux avoir tout ce que tu veux comme arme. Tu peux acheter des flingues au marché aux puces.
- C'est légal ?
- Ouais. Même les flics achètent des guns là-bas
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Une bd est un travail de réflexion, on avance, on corrige, on cherche...
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Videos de Max de Radiguès (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Max de Radiguès
Dans le 171e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Whisky san, que l’on doit au scénario conjoint de Fabien Rodhain et Didier Alcante ainsi qu’au dessin d’Alicia Grande et qui est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album L’honorable partie de campagne que l’on doit au scénario de Jean-David Morvan qui adapte l’ouvrage de Thomas Raucat, mis en dessin par Roberto Melis et édité chez Sarbacane - La sortie de l’album Jusqu’ici tout va bien, adaptation d’un roman de Gary D. Schmidt par Nicolas Pitz et que publient les éditions Re de Sèvres - La sortie de Sous la surface, le deuxième tome de la série Le lait paternel que nous devons à Uli Oesterle et aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Les 100 derniers jours d’Hitler, adaptation d’un ouvrage de Jean Lopez par Jean-Pierre Pécau au scénario, le duo Senad Mavric et Filip Andronik au dessin et c’est édité chez Delcourt - La sortie du premier album sur deux de Quand la nuit tombe, un titre baptisé Lisou que l’on doit au scénario de Marion Achard, au dessin de Toni Galmès et c’est édité chez Delcourt - La réédition en couleurs de l’album Orignal que l’on doit à Max de Radiguès et qui est sorti chez Casterman
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