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Critique de beroune


Ce livre nous emmène dans un pays qui n'est pas nommé ("Quelque part en Afghanistan ou ailleurs" p. 11) et où nous suivons deux personnages qui ne sont jamais appelés par leur nom ou leur prénom. C'est assez étonnant et déconcertant car malgré cela, on s'attache énormément à "la femme".

Le lecteur est ici comme prisonnier de la chambre (dans laquelle se passe la majorité du récit) et reste vraiment spectateur : l'auteur ne nous fait jamais quitter cette pièce. Nous assistons à beaucoup de monologues de "la femme" qui nous aident à comprendre la détresse dans laquelle elle se trouve. Sa vie n'a jamais été facile et elle le reproche à son mari, comateux. Elle sait qu'il l'entend. Elle va alors lui confier ses secrets, ses peurs et ses espoirs. Mais elle n'arrive pas toujours à contrôler ses mots ni ses colères et culpabilise, a posteriori. Cette femme remplit ce roman de désespoir et de violence morale. Mais malgré tous ces reproches, étonnamment, "la femme" s'occupe de son homme, prie pour lui, le soigne et ne le laisse jamais tomber.

Parallèlement, nous assistons à la vie quotidienne de ce pays qui est en guerre. Ce pays, tout comme ces habitants sont les symboles de nations et de peuples victimes de la guerre.

La fin du roman (qui tient sur 4 pages seulement) est stupéfiante et effarante.

Ce livre fut, pour moi, un véritable coup de coeur.
Lien : http://ulaz.vefblog.net/
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