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Critique de Calimero29
Ce recueil de douze courtes nouvelles nous transporte en Algérie aux côtés de personnages attachants dont le destin est lié à ce pays même s'ils en sont loin, même s'ils s'en éloignent volontairement.
Lofti Ramdani aborde des thèmes qui nous font découvrir une Algérie de l'intérieur que l'auteur n'hésite pas à critiquer malgré l'attachement qu'il semble éprouver pour le pays de ses origines.
Il évoque ainsi successivement la colonisation et ses conséquences, la corruption de l'État, l'homosexualité et la foi islamique, le Hirak, mouvement de protestation pacifique qui a débuté en février 2019, le fanatisme islamiste, la difficulté pour ne pas dire l'impossibilité d'être chrétien pour un Algérien, l'échec du retour au pays pour les émigrés qui ne peuvent s'adapter au manque de transparence, à la corruption, au mauvais état du système de santé et scolaire, l'impéritie de l'État qui ne peut assurer le minimum vital aux Algériens pauvres, comme l'accès à l'eau ou l'entretien des immeubles délabrés , le statut d'éternelle mineure de la femme qui doit céder sa part d'héritage à son fils ou à son frère, qui a besoin de l'autorisation d'un homme pour se marier.
Lorsque Lofti Ramdani m'a proposé son ouvrage, j'ai hésité; je n'apprécie pas trop les nouvelles car je n'ai pas le temps de m'imprégner de l'atmosphère, de faire connaissance des personnages qu'elles sont déjà finies. Mais le thème de l'Algérie, traité de l'intérieur m'intéressait particulièrement, surtout après la lecture de "De ruine et de gloire" d'Akli Tadjer. Je suis ravie d'avoir accepté car j'ai beaucoup apprécié ma lecture; le style est enlevé, chaque nouvelle traite un thème sociétal sans manichéisme, avec des personnages attachants, surprenants et des histoires passionnantes. Je ne regrette qu'une seule chose, c'est que deux nouvelles aient une fin abrupte assez frustrante : "Une sombre histoire" et "La peur au ventre".
Merci à vous, Lofti, pour cette très intéressante et agréable lecture. Au plaisir de suivre votre actualité littéraire.
Lofti Ramdani aborde des thèmes qui nous font découvrir une Algérie de l'intérieur que l'auteur n'hésite pas à critiquer malgré l'attachement qu'il semble éprouver pour le pays de ses origines.
Il évoque ainsi successivement la colonisation et ses conséquences, la corruption de l'État, l'homosexualité et la foi islamique, le Hirak, mouvement de protestation pacifique qui a débuté en février 2019, le fanatisme islamiste, la difficulté pour ne pas dire l'impossibilité d'être chrétien pour un Algérien, l'échec du retour au pays pour les émigrés qui ne peuvent s'adapter au manque de transparence, à la corruption, au mauvais état du système de santé et scolaire, l'impéritie de l'État qui ne peut assurer le minimum vital aux Algériens pauvres, comme l'accès à l'eau ou l'entretien des immeubles délabrés , le statut d'éternelle mineure de la femme qui doit céder sa part d'héritage à son fils ou à son frère, qui a besoin de l'autorisation d'un homme pour se marier.
Lorsque Lofti Ramdani m'a proposé son ouvrage, j'ai hésité; je n'apprécie pas trop les nouvelles car je n'ai pas le temps de m'imprégner de l'atmosphère, de faire connaissance des personnages qu'elles sont déjà finies. Mais le thème de l'Algérie, traité de l'intérieur m'intéressait particulièrement, surtout après la lecture de "De ruine et de gloire" d'Akli Tadjer. Je suis ravie d'avoir accepté car j'ai beaucoup apprécié ma lecture; le style est enlevé, chaque nouvelle traite un thème sociétal sans manichéisme, avec des personnages attachants, surprenants et des histoires passionnantes. Je ne regrette qu'une seule chose, c'est que deux nouvelles aient une fin abrupte assez frustrante : "Une sombre histoire" et "La peur au ventre".
Merci à vous, Lofti, pour cette très intéressante et agréable lecture. Au plaisir de suivre votre actualité littéraire.
