Je ne suis pas méchante, tu sais, je suis juste déçue.
Elles sont toutes les deux enfermées dans une existence relativement confortable, à l'abri du danger; et pourtant, elles souffrent, chacune à sa manière, dans ces cages dorées.
Paul-Henry est un passeur de mots. Il trimballe son amour de la littérature et le partage, l'offre de bon coeur. Il ne vit plus que pour ça. Pour donner l'amour des livres aux habitants de sa vie. C'est une sacrée belle façon de donner du sens à ce crépuscule étrange que semble être la vieillesse.
Dans son coffre à trésors, des livres. Comme des louis d'or ou des pierres précieuses.
D'une manière générale, elle ne supporte pas les départs,les au revoir et l'incertitude d'une hypothétique date de retrouvailles.
On dit qu'il n'y a pas d'amour, qu'il n'y a que des preuves.
Max avait pris le temps de l'apprivoiser. D'apprendre qui elle était. Sans chercher a être apprécié à tout prix. Jusqu'à ce que, jour après jour, il lui devienne indispensable.
Les deux éternels amoureux ont leur propre langage. C'est gestes de l'intime qui se répondent en silence.
Elle aime cette façon d'entrevoir ce que personne ne prend jamais le temps d'observer. Regarder défiler le quotidien et pénétrer l'intime.
Quelle vérité? Qu'est-ce qui justifie un gâchis pareil? Ton histoire avec Paul-Henry? Mais c'est peut-être la plus belle chose qui pouvait t'arriver, un homme pareil!