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Critique de Polars_urbains


Le carnet noir constitue un tournant dans la série des romans de Ian Rankin dont John Rebus est le principal protagoniste. Si ce cinquième volume comprend plusieurs personnages apparus dans les précédents ouvrages, il marque surtout l'entrée en scène d'une jeune inspectrice, Siobhan Clarke, toujours présente dans les romans les plus récents. C'est aussi le retour de Michael Rebus et, après une très brève apparition dans le loup garou de Londres, de Big Ger (Morris Gerald Cafferty), le gangster qui est un peu à Rébus ce que Cain est à Abel. Autre nouveauté, Rankin, qui inscrit définitivement ce roman dans une série, décrit une Edimbourg bien réelle, que ce soit pour la localisation du poste de police, de l'appartement de Rebus ou de ses pubs préférés.
Rebus, occupé avec ses collègues dans la mise en place d'une surveillance pour confondre un gang local impliqué dans des prêts illégaux et le racket de commerçants, va prendre le temps de se replonger dans une affaire vieille de cinq ans (l'incendie vraisemblablement criminel d'un hôtel) suite à la découverte du carnet sur lequel son adjoint Brian Holmes notait les résultats de ses recherches personnelles. Mais tout cela ne serait-il pas lié ? Et n'y aurait-il pas d'autres carnets noirs ? Entre enquête de routine et les méthodes très personnelles de Rebus, tout sera dévoilé.
Le carnet noir est le premier livre de Rankin traduit en français, les quatre qui précèdent ne le seront que plus tard. Ceux-là ne seraient-ils pas plutôt des romans préparatoires (l'éditeur anglais les a réunis sous le titre « The early years »), les premières ébauches des grandes enquêtes à venir de Rebus, ancrées dans la vie sociale et politique écossaise. Avec Le carnet noir, la personnalité de Rebus se met en place (ses errances sentimentales, son rapport à la religion…), son partenariat avec Clarke prend forme, ses rapports – bons ou exécrables - avec ses collègues se précisent. Tout est prêt pour faire de la série une des meilleures du polar de ces dernières décennies.
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