Si tu réussis à survivre plus de sept ans, c'est que tu es soit une déesse, soit un pathétique rebut de l'humanité dont la survie ne peut être attribuée qu'à son pitoyable désir de se cramponner à sa misérable existence.
L'opinion a voulu en faire des héroïnes et on a récolté quatre poupées cassées
Certains jours, je me serais sentie plus sereine s’ils avaient simplement été effacés de ce monde. Mais les morts laissaient des traces : des photos, d’anciens messages sur le répondeur… Des souvenirs… Du chagrin. Des fragments de chaque vie restaient sur Terre, piégés çà et là, à la fois réconfortants et obsédants pour les survivants.
Je tombais dans la nuit, du vingt-troisième étage, droit vers une mort certaine.
Le vent hurlait dans mes oreilles et la pression menaçait de me faire exploser le cerveau. J'agitais désespérément bras et jambes jusqu'à perdre une chaussure, puis les deux. Je ne voyais plus que le ciel nocturne, des briques ... et le sourire de Saul qui s'évanouissait dans les ténèbres.
J'allais mourir.
Je ne pouvais plus respirer. J'allais mourir. Cette pensée, la seule dont j'étais capable, se déchaînait dans ma poitrine, me détruisant de l'intérieur. J'allais mourir, ici et maintenant.
Aucune de nous n'en parlait vraiment : le deuil, la solitude, le chagrin. Pourquoi ne pouvais-je rien y faire ?
J'avais sous les yeux des monstres tout droit sortis de contes dont les auteurs n'auraient jamais imaginé que leurs créations pourraient un jour prendre vie
Certains jours, je me serais sentie plus sereine s'ils avaient simplement été effacés de ce monde. Mais les morts laissaient des traces : des photos, d'anciens messages sur le répondeur… Des souvenirs… Du chagrin. Des fragments de chaque vie restaient sur Terre, piégés çà et là, à la fois réconfortants et obsédants pour les survivants.
De la magie et des monstres, le tout enrobé d'une bonne couche de mystère
Mon cri de désespoir s'e brisa sur le plafond voûté pour me revenir en un millier de" hurlements.Blackwell referma son livre,puis le posa avec précaution sur ses genoux.
Si tu réussis à survivre plus de sept ans, c'est que tu es soit une déesse, soit un pathétique rebut de l'humanité dont la survie ne peut être attribuée qu'à son pitoyable désir de se cramponner à sa misérable existence.