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Critique de gloubik


Je ne peux que remercier les éditions Terre de Brume de publier des textes de Jean Ray / John Flanders qui, à défaut d'être totalement inédits en français, sont quasi inaccessibles car diffusés par l'amicale Jean Ray. Et là, les frais de port pour les recevoir en France métropolitaine refroidissent l'enthousiasme.

J'attends donc avec impatience le prochain discrètement annoncé en début d'ouvrage au milieu des titres des autres volumes de Jean Ray publiés par le même éditeur ou les éditions Alma. Son titre ? À travers les mers du Globe. Date de parution prévue : inconnue. Sera-ce un véritable inédit ? Bonne question. En effet, le volume Jack de Minuit n'en était pas un. Alors celui-là reprendra-t-il des nouvelles rares de Jean Ray, ou des textes non disponibles en français en librairie ? Mais je m'éloigne de mon sujet : le présent recueil.

Sur les chemins de la peur n'est le texte le plus conséquent de volume. La palme en revient à L'engoulevent qui aurait pu former un petit volume à lui tout seul. Mais dans ce cas les deux autres, qui ne représentent que 25% de l'ensemble auraient très certainement laissés pour compte. Mais cette séparation se serait d'autant plus justifiée que le court roman est une aventure à la Harry Dickson (qui est d'ailleurs cité par l'un des protagonistes et se déroule dans les années 30, alors que les deux nouvelles qui l'encadrent se roulent un ou deux siècles plus tôt et mettent en scène corsaires, enfants et autre pêcheur démunis.

Il n'y a que sur un point que cette lecture m'a fâché : le nombre de coquilles. Fautes d'orthographe ou de typo (en particulier les tirets de dialogue en trop ou manquant). le nom du héros, Bradfield, remplacé par un autre, bradford, que l'on retrouve dans le texte puisque c'est le nom d'une ville traversée par les personnages. Je dois aussi citer un verbe qui doit être d'usage local, puisque introuvable sur internet : Chuir. Il semble que ce terme désigne des bruits émis par des animaux nocturnes volants. Mais quand vous tombez sur « Des nocturnes chuissent » au détour d'une phrase, ça surprend. Je me permets donc de faire une suggestion, qui n'aura sans doute aucune suite, à l'éditeur : me faire parvenir une copie du prochain avant de l'envoyer à l'impression. Je ne corrigerais peut-être tout, mais je promets de faire le plus attention possible et d'être rapide.

En bref : Les deux nouvelles, avec leur ambiance très sombre, méritent toute votre attention si vous aimez le fantastique, non pour ces monstres ou l'hémoglobine mais pour l'atmosphère, l'angoisse que Jean Ray savait si bien rendre. le court roman peut être un bon moyen de découvrir les enquêtes de Harry Dickson ou d'Edmond Bell par le biais d'un autre personnage, mais le style et l'ambiance y sont. Donc, en substance, c'est dommage qu'il n'y ait qu'un volume. J'en redemande.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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