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Critique de Hongrie
Excellent moment de lecture...
C'est le Parfum du Diable qui traverse ce recueil de nouvelles qui nous fait voyager dans différentes périodes historiques et des univers où se mêlent des considérations scientifiques, souvent, et des réflexions sur les relations humaines d'une profondeur étonnante mais laissée accessible à la plupart des lecteurs. Les personnages se distinguent par une particularité ou des actes, proches de l'hérésie parfois, qui les mettent au ban de la société, ou d'une certaine société, et leur solitude les amène le plus souvent à une introspection qui rejoint l'universel, par exemple sur notre rapport au Temps et sur ce qui fait notre lien aux Autres.
La Femme est très présente, faisant aussi l'unité de cet ouvrage, séductrice, tentatrice, diablesse, presque sorcière parfois, offrant beaucoup de pages où le corps et le désir sont décrits d'une manière précise et belle à la fois. Les personnages masculins d'étudiants érudits éconduits par des jeunes femmes donnent aussi cette image d'êtres éperdus de solitude qui se réfugient dans la culture et l'amour des livres, ces derniers ayant une jolie part dans ce recueil prétexte à un hommage à quelques grands noms d'auteurs. Notons comme toujours chez Roger Raynal des récits très bien construits, dont certains présentent une chute admirable, récits à la fois ancrés dans un quotidien réaliste bien décrit, qui nous plonge dans l'histoire, et mêlant certains éléments fantastiques ; notons une observation fine des fonctionnements sociétaux et humains, des sentiments et sensations, et une langue riche, choisie, sans être lourde, à l'égale des maîtres du 19è siècle.
« Des univers variés, des sorcières du 13è siècle à la découverte étrange de fossiles, en passant par un mystérieux contrat, un homme transparent et un autre qui semble avoir été réincarné, tout cela traversé par des femmes diablement séduisantes », et une langue qui ne l'est pas moins… Erudite, captivante, détaillée, surprenante parfois et d'une grande profondeur dans l'analyse psychologique.
C'est le Parfum du Diable qui traverse ce recueil de nouvelles qui nous fait voyager dans différentes périodes historiques et des univers où se mêlent des considérations scientifiques, souvent, et des réflexions sur les relations humaines d'une profondeur étonnante mais laissée accessible à la plupart des lecteurs. Les personnages se distinguent par une particularité ou des actes, proches de l'hérésie parfois, qui les mettent au ban de la société, ou d'une certaine société, et leur solitude les amène le plus souvent à une introspection qui rejoint l'universel, par exemple sur notre rapport au Temps et sur ce qui fait notre lien aux Autres.
La Femme est très présente, faisant aussi l'unité de cet ouvrage, séductrice, tentatrice, diablesse, presque sorcière parfois, offrant beaucoup de pages où le corps et le désir sont décrits d'une manière précise et belle à la fois. Les personnages masculins d'étudiants érudits éconduits par des jeunes femmes donnent aussi cette image d'êtres éperdus de solitude qui se réfugient dans la culture et l'amour des livres, ces derniers ayant une jolie part dans ce recueil prétexte à un hommage à quelques grands noms d'auteurs. Notons comme toujours chez Roger Raynal des récits très bien construits, dont certains présentent une chute admirable, récits à la fois ancrés dans un quotidien réaliste bien décrit, qui nous plonge dans l'histoire, et mêlant certains éléments fantastiques ; notons une observation fine des fonctionnements sociétaux et humains, des sentiments et sensations, et une langue riche, choisie, sans être lourde, à l'égale des maîtres du 19è siècle.
« Des univers variés, des sorcières du 13è siècle à la découverte étrange de fossiles, en passant par un mystérieux contrat, un homme transparent et un autre qui semble avoir été réincarné, tout cela traversé par des femmes diablement séduisantes », et une langue qui ne l'est pas moins… Erudite, captivante, détaillée, surprenante parfois et d'une grande profondeur dans l'analyse psychologique.
