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Critique de XS
Une intrigue qui avait commencé sur les chapeaux de roue avec le premier tome, s'était considérablement enlisée dans le second... mais ne retrouve pas totalement la bonne dynamique dans ce troisième tome.
J'avais beaucoup apprécié l'originalité de ce demi-monde, dans lequel se retrouvent parachutés des personnages réels, univers parallèle peuplé de "dupes", sortes de doubles numériques de personnages historiques tous plus malfaisants les uns que les autres, et à la géographie pensée pour exacerber les tensions. Original de penser un Londres surpeuplé à une traversée de fleuve de Venise, elle-même jouxtant Rangoun, proche de Paris...chaque ville ayant son propre système de gouvernance tous plus totalitaires les uns que les autres. Or dans ce troisième tome l'auteur ne revient pas sur cette géographie, et on assiste un peu perdu à des déplacements assez déroutants: par rapport aux tomes précédents j'ai trouvé dommage que cette particularité ne soit pas suffisamment explicite. Autre aspect décevant, les interventions divines sont toujours très pesantes. Cela rend les mésaventures des personnages perdus dans cet univers nettement moins percutantes, et donne parfois l'impression de procédés complètement artificiels pour faire avancer l'intrigue.
Malgré ces défauts, j'ai beaucoup apprécié la façon dont sont décrits les différents régimes politiques, avec dans ce tome-ci une Impératrice et un Grand Mufti assez réjouissants tant ils caricaturent les travers sociétaux non demi-mondiens... et l'auteur réussit, avec un sens certain du suspens, un final assez déroutant, suffisamment pour que j'envisage de me lancer dans la lecture du dernier tome.
J'avais beaucoup apprécié l'originalité de ce demi-monde, dans lequel se retrouvent parachutés des personnages réels, univers parallèle peuplé de "dupes", sortes de doubles numériques de personnages historiques tous plus malfaisants les uns que les autres, et à la géographie pensée pour exacerber les tensions. Original de penser un Londres surpeuplé à une traversée de fleuve de Venise, elle-même jouxtant Rangoun, proche de Paris...chaque ville ayant son propre système de gouvernance tous plus totalitaires les uns que les autres. Or dans ce troisième tome l'auteur ne revient pas sur cette géographie, et on assiste un peu perdu à des déplacements assez déroutants: par rapport aux tomes précédents j'ai trouvé dommage que cette particularité ne soit pas suffisamment explicite. Autre aspect décevant, les interventions divines sont toujours très pesantes. Cela rend les mésaventures des personnages perdus dans cet univers nettement moins percutantes, et donne parfois l'impression de procédés complètement artificiels pour faire avancer l'intrigue.
Malgré ces défauts, j'ai beaucoup apprécié la façon dont sont décrits les différents régimes politiques, avec dans ce tome-ci une Impératrice et un Grand Mufti assez réjouissants tant ils caricaturent les travers sociétaux non demi-mondiens... et l'auteur réussit, avec un sens certain du suspens, un final assez déroutant, suffisamment pour que j'envisage de me lancer dans la lecture du dernier tome.
