>
Critique de GrenouilleDePluie
La première fois que j'ai lu ce livre, je devais avoir 11 ou 12 ans et j'en gardais un assez bon souvenir. Par nostalgie, je l'ai gardé bien qu'il ait un fort vécu (les pages tombent d'elles-même...) et j'ai voulu le relire à l'âge adulte, et surtout finir la série, avoir le fin mot de l'histoire - bien que ce premier tome d'Emily the Strange se suffit à lui-même et je trouve qu'une suite n'est pas vraiment nécessaire. Nous suivons donc le journal intime d'une jeune fille qui se "réveille" soudainement sur le banc d'une ville inconnue, avec une énorme amnésie : elle ne sait pas qui elle est, ni ce qu'elle fait là, ni où elle se trouve. S'en suit un parcours alambiqué pour retrouver ses souvenirs et son identité dans cette ville étrange qu'est Blackrock.
Étrange, c'est l'ambiance de ce roman, totalement rocambolesque et déjanté, on comprend bien vite que l'histoire ne touche pas trop au réalisme mais ce n'est pas sans déplaire au lecteur. En effet, l'univers est logique en lui-même bien que ses règles ne soient jamais expliquées et tout semble possible, ce qui nous laisse tout le loisir d'émettre toutes sortes de théories farfelues et invraisemblable sur ce qui est arrivé à Emily. Tout *est* invraisemblable dans cette histoire mais, là où c'est gênant dans un roman qui se veut réaliste, ici ça nous amuse et nous sort un peu de notre zone de confort.
Du coup, on se laisse porter sans se poser de question, l'on accepte facilement tous les détails et événements surréalistes et, au fond, c'est une lecture très rafraîchissante et qui sort de l'ordinaire. le tout, agrémenté de multiples petits (et grands) dessins monochromes très agréables à l'oeil, dans le même thème que le roman, qui nous plongent dans cette ambiance si particulière.
Et un tout petit détail qui est très agréable : enfin une ado un peu cynique (ou ado tout court) qui ne déteste pas ses parents ! Ça fait du bien de voir Emily aimer sa mère plutôt que d'être un énième cliché des pré-ados !
Étrange, c'est l'ambiance de ce roman, totalement rocambolesque et déjanté, on comprend bien vite que l'histoire ne touche pas trop au réalisme mais ce n'est pas sans déplaire au lecteur. En effet, l'univers est logique en lui-même bien que ses règles ne soient jamais expliquées et tout semble possible, ce qui nous laisse tout le loisir d'émettre toutes sortes de théories farfelues et invraisemblable sur ce qui est arrivé à Emily. Tout *est* invraisemblable dans cette histoire mais, là où c'est gênant dans un roman qui se veut réaliste, ici ça nous amuse et nous sort un peu de notre zone de confort.
Du coup, on se laisse porter sans se poser de question, l'on accepte facilement tous les détails et événements surréalistes et, au fond, c'est une lecture très rafraîchissante et qui sort de l'ordinaire. le tout, agrémenté de multiples petits (et grands) dessins monochromes très agréables à l'oeil, dans le même thème que le roman, qui nous plongent dans cette ambiance si particulière.
Et un tout petit détail qui est très agréable : enfin une ado un peu cynique (ou ado tout court) qui ne déteste pas ses parents ! Ça fait du bien de voir Emily aimer sa mère plutôt que d'être un énième cliché des pré-ados !
