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Critique de mireille


Je publie mon avis sur Dernier courrier avant la nuit, comme un hommage, 18 ans après la disparition de son auteur, décédé le 22 juillet 2004.
Serge Reggiani entre dans sa 73e année quand il écrit ce deuxième livre en 1995, réédité cette année chez Archipoche, pour le centenaire de sa naissance.
Pour moi, c'est un véritable plongeon dans le passé de mon adolescence, plus que nostalgique car il est associé à ma mère, partie début 1983. C'est elle qui m'a fait connaître l'acteur dont j'ai vu la plupart des films, puis le chanteur qu'elle aimait tant. Avec elle, j'ai eu la chance de l'entendre trois fois au théâtre de Dijon entre 1970 et 1982 et bien sûr à la maison avec ses disques. C'est l'occasion, à la lecture de ce livre, de les réécouter avec un plaisir infini.
Dans ce recueil regroupant 44 lettres, il remémore des souvenirs joyeux, nostalgiques, émouvants dont certains destinataires ne liront pas puisque beaucoup sont déjà de l'autre côté de la lumière, peut-être pour un autre destin. Il est sûr de les rejoindre quand ce sera le moment, mais dont il n'a pas hâte qu'il arrive. Il évoque ainsi sa famille, ses amis, les femmes de sa vie, les lieux qu'il a aimés, sans oublier son chat, ses passions. En un mot : la VIE.
Sa VIE, jalonnée de joie et de peine, a croisé des destins qui ont enrichi le sien, à travers différents arts dans lesquels il excella. Celui qui aurait pu devenir coiffeur à l'instar de son père, se distingua au théâtre, au cinéma, dans la chanson, puis dans la peinture, « sa compagne de ses vieux jours » et l'écriture. Et c'est sûrement grâce à sa maman, Letizia, qui aimait l'opéra et chantait quand elle faisait la cuisine ou le ménage, que Sergio est devenu ce qu'il est devenu et a réussi sa carrière de chanteur.
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