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Critique de PG35
Une bonne surprise
Le dernier volume de la saga de Guy Lefranc est une réussite – dans la limite d'une pagination hélas limitée. Pour leur quatrième collaboration dans la reprise de la série, le scénariste Roger Seiter et le dessinateur Régric parviennent à se hisser non loin de la hauteur des trois mythiques premières aventures du journaliste-aventurier-justicier.
L'histoire se situe en 1954, soit peu après La grande menace. On y retrouve le louveteau Jeanjean, qui a le bon goût, à mi-parcours, d'être réexpédié à son oncle. Lefranc a troqué son Aronde pour l'Alfa Romeo Giulietta Sprint rouge, tout juste sortie des chaînes milanaises. L'inspecteur Renard fait une apparition. Il ne manque qu'Axel Borg.
L'Alsacien Seiter situe le début de l'aventure entre Strasbourg, Sélestat et le Champ du Feu, sous une neige qui rappelle le mystère Borg. Il n'omet pas un détour vers le Haut Koenigsbourg. le centre de gravité de l'intrigue se déplace rapidement vers le Transvaal, où un riche propriétaire est en butte aux actes de malveillance de Boers cupides qui veulent lui racheter ses terres à vil prix. L'ignoble capitaliste Arnold Fischer, qui donnera toute sa néfaste mesure dans L'ouragan de feu, tire les ficelles dans l'ombre.
Comme la jeune Eline, le récit est enlevé, le dessin est agréable, les couleurs de Bruno Wesel, sans être au niveau de celles de Jacobs, participent significativement de l'ambiance des séquences alsaciennes. Dans la tradition martinienne, Régric nous propose de superbes voitures d'époque. le scénario sacrifie parfois aux nécessités de la bien-pensance avec quelques incongruités, comme l'intervention de la gentille espionne soviétique (que Seiter s'obstine à qualifier de Russe). Mais bon, cela reste secondaire.
Il reste à espérer que nos duettistes se verront rapidement offrir la possibilité de développer des intrigues plus complexes sur deux ou trois volumes à suivre, ce qui leur permettra d'éviter les raccourcis simplistes et de donner la pleine mesure de leur talent.
Le dernier volume de la saga de Guy Lefranc est une réussite – dans la limite d'une pagination hélas limitée. Pour leur quatrième collaboration dans la reprise de la série, le scénariste Roger Seiter et le dessinateur Régric parviennent à se hisser non loin de la hauteur des trois mythiques premières aventures du journaliste-aventurier-justicier.
L'histoire se situe en 1954, soit peu après La grande menace. On y retrouve le louveteau Jeanjean, qui a le bon goût, à mi-parcours, d'être réexpédié à son oncle. Lefranc a troqué son Aronde pour l'Alfa Romeo Giulietta Sprint rouge, tout juste sortie des chaînes milanaises. L'inspecteur Renard fait une apparition. Il ne manque qu'Axel Borg.
L'Alsacien Seiter situe le début de l'aventure entre Strasbourg, Sélestat et le Champ du Feu, sous une neige qui rappelle le mystère Borg. Il n'omet pas un détour vers le Haut Koenigsbourg. le centre de gravité de l'intrigue se déplace rapidement vers le Transvaal, où un riche propriétaire est en butte aux actes de malveillance de Boers cupides qui veulent lui racheter ses terres à vil prix. L'ignoble capitaliste Arnold Fischer, qui donnera toute sa néfaste mesure dans L'ouragan de feu, tire les ficelles dans l'ombre.
Comme la jeune Eline, le récit est enlevé, le dessin est agréable, les couleurs de Bruno Wesel, sans être au niveau de celles de Jacobs, participent significativement de l'ambiance des séquences alsaciennes. Dans la tradition martinienne, Régric nous propose de superbes voitures d'époque. le scénario sacrifie parfois aux nécessités de la bien-pensance avec quelques incongruités, comme l'intervention de la gentille espionne soviétique (que Seiter s'obstine à qualifier de Russe). Mais bon, cela reste secondaire.
Il reste à espérer que nos duettistes se verront rapidement offrir la possibilité de développer des intrigues plus complexes sur deux ou trois volumes à suivre, ce qui leur permettra d'éviter les raccourcis simplistes et de donner la pleine mesure de leur talent.
