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Critique de DOMS


J'ai beaucoup aimé ce livre.
Je lui ai trouvé un aspect doublement intéressant : ce n'est pas seulement un roman policier, mais aussi un thriller psychologique.
Les personnages sont attachants, complexes mais tellement réels. Ils sont proches de nos vies, avec leurs problèmes, leurs angoisses, des malheurs, des jalousies, tellement humains que chacun s'y retrouve.

Le journaliste tout d'abord, sa vie, ses habitudes, son caractère, l'insouciance et l'innocence de chacun, et comment par ses propres actes un individu peut être acteur passif du malheur des autres, et donc indirectement cause de son propre malheur.
Sa jeune consoeur stagiaire, avec son côté impulsif mais juste, fidèle à ses convictions, à ses amitiés, menacée par ses propres troubles personnels, son enfance et les malheurs (ici l'inceste sur une enfant mineure) si graves mais montrés avec justesse et sans complaisance. Ces problèmes de l'enfance qui déterminent souvent le sens ou les comportements d'une vie.
L'infirmière enfin ou comment un événement peut transformer une vie, comment une opportunité peut mener à une vengeance pas forcément voulue, pas forcément planifiée, mais qui tombe à point. Elle a pourtant ce côté humain qui fait qu'elle ne veut pas aller trop loin dans son acte de vengeance, ne pas faire trop de mal, mais en faire cependant assez. Dualité de sentiments chez un être pas foncièrement méchant, mais qui a souffert et souhaite pouvoir faire le mal, pour se décharger en partie de cette souffrance, car on a souvent l'impression de souffrir moins si cette peine est partagée, si les autres souffrent aussi, à moins que ce soit un besoin d'être compris, et faire partager ses propres souffrances.

Menée en parallèle, l'intrigue policière est bien conduite, le lecteur se pose des questions et la solution n'est pas forcément évidente, la complexité des personnages ajoute à l'intrigue.
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