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Critique de Voirac
ALLAH AALAM : Dieu sait mieux ce qui en est.
Le 29 mars 1883, Ernest Renan fait une conférence à la Sorbonne sur un sujet déjà et toujours d'actualité : l'Islam et la science. Grand défenseur de la liberté de penser, il s'est intéressé à la position de l'Islam par rapport à la science. « L'Islam, c'est l'union indiscernable du spirituel et du temporel, c'est le règne d'un dogme… » le cadi de Mossoul disait à ce sujet : « Dieu a créé le monde, devons-nous tenter de l'égaler en cherchant à percer les mystères de la création ? » Or, le but de la science est d'expulser le divin ou de l'éloigner du monde et de faire reculer le surnaturel. Et le surnaturel est la base de toute idéologie. « En tuant la science, il [l'Islam] s'est tué lui- même et s'est condamné à une complète infériorité. » Renan insiste sur le fait que la science c'est la raison, c'est l'âme d'une société. Il met en contrepoint la Perse, très influencée par la culture gréco-sassanide pré-islamique, qui a adopté l'Islam mais a gardé un haut niveau scientifique avec ses travaux sur l'astronomie, l'algèbre et la chimie. Qui a oublié Bagdad et ses mille et nuits, association de rigorisme officiel et de joyeuse inconséquence ?
Un opuscule de 50 pages, brûlant d'actualité, à lire et relire.
Le 29 mars 1883, Ernest Renan fait une conférence à la Sorbonne sur un sujet déjà et toujours d'actualité : l'Islam et la science. Grand défenseur de la liberté de penser, il s'est intéressé à la position de l'Islam par rapport à la science. « L'Islam, c'est l'union indiscernable du spirituel et du temporel, c'est le règne d'un dogme… » le cadi de Mossoul disait à ce sujet : « Dieu a créé le monde, devons-nous tenter de l'égaler en cherchant à percer les mystères de la création ? » Or, le but de la science est d'expulser le divin ou de l'éloigner du monde et de faire reculer le surnaturel. Et le surnaturel est la base de toute idéologie. « En tuant la science, il [l'Islam] s'est tué lui- même et s'est condamné à une complète infériorité. » Renan insiste sur le fait que la science c'est la raison, c'est l'âme d'une société. Il met en contrepoint la Perse, très influencée par la culture gréco-sassanide pré-islamique, qui a adopté l'Islam mais a gardé un haut niveau scientifique avec ses travaux sur l'astronomie, l'algèbre et la chimie. Qui a oublié Bagdad et ses mille et nuits, association de rigorisme officiel et de joyeuse inconséquence ?
Un opuscule de 50 pages, brûlant d'actualité, à lire et relire.
