Citations sur La route Jessica, tome 3 : Le désir et la violence (9)
Et frère Absalon, égaré par l'orgueil, abaissa le marteau sur la main qui s'était déposée sur le genou de Jessica, écrasant le ligament annulaire dorsal, broyant les os du métacarpe, et le long extenseur du pouce.
Toujours efficace, mon père ! Il les a regardés gigoter quelques instants à ses pieds puis tout s'est arrêté. Du travail bien fait, comme d'habitude. Et puis il est entré dans l'église. Je me doutais bien de ce qui allait suivre. Mon père cherchant un cierge, l'allumant à la pensée de ma mère. Petite flamme du souvenir, elle était morte depuis huit ans ma mère. J'en avais douze à l'époque. Je ne me souvenais pas de grand-chose. C'est mieux sans doute. Les souvenirs, ça encombre. Je commençais à trouver le temps long. J'ai relevé la tête. J'aurais dû m'en douter. Mon père a hissé le drapeau. Où qu'il passe, il doit chanter la gloire de notre beau pays. Dieu est avec nous, ne l'oublions jamais.
L'amour, c'est le désir et la violence.
Car rien n'est simple avec vous. Vous attirez la violence. Le désir et la violence. C'est beaucoup.
Tu ne toucheras pas celui ou celle qui se trouve sous le regard de Dieu. Malheur à ceux qui souilleront l'agneau du Seigneur.
L'espoir ne fait pas vivre contrairement à ce que pensent certains.
Un bail que je n'ai plus fumé ! des années. Je suppose que je peux y voir un signe de capitulation. Une de plus. C'est donc ça vieillir : capituler.
Je ne suis pas de bonne compagnie. J'ai l'impression parfois que j'entraîne le diable à ma suite.
un peu mieu que les deux premier tome