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Critique de GuillaumeTM
Renaud a toujours avoué aimer la bande dessinée et même la collectionner. Il était donc normal, voire évident qu'un jour ce type de projet mêlant bédé et textes de chansons voit le jour pour consacrer la carrière musicale aussi atypique et invraisemblable que celle de Renaud.
Cet album a été publié en 2002, en même temps j'imagine que la sortie de son album « Boucan d'enfer » qui marquait au fer rouge son retour fracassant après sept années d'errances « perdu dans des brumes anisées ».
J'ai remarqué cependant, en le feuilletant, que certaines planches étaient datées de 1988 et qu'il était écrit à la dernière page du volume : « Le contenu de cet ouvrage a été partiellement publié dans les deux tomes de la Bande à Renaud, aujourd'hui épuisés. » En fait je pense que les éditions Delcourt avaient déjà publié les deux volumes cités au-dessus, puis ils ont cherché à le rééditer en quelque sorte sous un autre format en ajoutant des planches illustrant trois nouvelles chansons du dernier album de Renaud.
On peut se risquer à appeler cet objet un « tribute album » comme si on parlait d'un hommage de musiciens à l'égard d'un autre musicien. (Rien à voir avec cette insipide compil' estampillée bande à Renaud, compil' qui n'a comme unique but que de remplir les caisses d'une maison de disques en panne d'idée) Pour revenir à ce que je disais, comme en musique, deux choix s'imposent et s'opposent : le premier, rester fidèle au texte, respecter l'idée de départ. le deuxième, prendre appui sur celui-ci pour mieux s'en éloigner et ainsi créer une oeuvre nouvelle, hybride à la lisière de deux univers bien distincts.
Ce qui m'a fait très plaisir, c'est surtout de retrouver certains dessinateurs dont j'avais lu leurs bédés à l'adolescence tels que Loisel, Margerin, Ptiluc, Tom & Janry, Uderzo, Ted Benoit, etc...
Cet album a été publié en 2002, en même temps j'imagine que la sortie de son album « Boucan d'enfer » qui marquait au fer rouge son retour fracassant après sept années d'errances « perdu dans des brumes anisées ».
J'ai remarqué cependant, en le feuilletant, que certaines planches étaient datées de 1988 et qu'il était écrit à la dernière page du volume : « Le contenu de cet ouvrage a été partiellement publié dans les deux tomes de la Bande à Renaud, aujourd'hui épuisés. » En fait je pense que les éditions Delcourt avaient déjà publié les deux volumes cités au-dessus, puis ils ont cherché à le rééditer en quelque sorte sous un autre format en ajoutant des planches illustrant trois nouvelles chansons du dernier album de Renaud.
On peut se risquer à appeler cet objet un « tribute album » comme si on parlait d'un hommage de musiciens à l'égard d'un autre musicien. (Rien à voir avec cette insipide compil' estampillée bande à Renaud, compil' qui n'a comme unique but que de remplir les caisses d'une maison de disques en panne d'idée) Pour revenir à ce que je disais, comme en musique, deux choix s'imposent et s'opposent : le premier, rester fidèle au texte, respecter l'idée de départ. le deuxième, prendre appui sur celui-ci pour mieux s'en éloigner et ainsi créer une oeuvre nouvelle, hybride à la lisière de deux univers bien distincts.
Ce qui m'a fait très plaisir, c'est surtout de retrouver certains dessinateurs dont j'avais lu leurs bédés à l'adolescence tels que Loisel, Margerin, Ptiluc, Tom & Janry, Uderzo, Ted Benoit, etc...
