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3,26

sur 21 notes
J'ai lu le mur de l'atlantique de Olivia
Resenterra aux éditions @editions_du_rocher .

C'était le premier roman que je lisais de l'auteur et
aussi le premier de la maison d'édition. D'ailleurs je
tiens à souligner l'excellente qualité d'impression et de
papier. Un roman entre le broché et le poche d'une
qualité rare. J'aimerais en voir plus souvent dans le
domaine de l'édition.

Ce roman est un appel aux voyages, aux souvenirs,
aux grands parents et à l'héritage familiale. Des
valeurs auxquelles je suis profondément attachées : les
grand parents.

J'ai adoré me balader dans les souvenirs et lieux
d'enfance de la narratrice. D'autant plus que cela se
passe en Charente Maritime, un endroit déjà visité pour
moi qui rajoute beaucoup de réalisme au roman. C'est
comme si une amie nous raconte son histoire familiale
avec poésie et style !

Des thèmes importants aborder de façon honnête et
réels tels que l'immigration, les conditions de vie et de
travail dans l'agriculture, etc.

En conclusion, un magnifique roman qui nous émeut
par son voyage familial au bord du littoral français. Un
livre qui nous donne envie de se replonger dans le
temps passé avec nos grands parents !
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A l'occasion d'un retour chez ses parents en Charente Maritime la narratrice se penche sur son passé. le récit se nomme roman mais le lecteur s'interroge naturellement sur la frontière entre le réel et la fiction.
Ses déambulations la mènent dans la maison de ses grands parents, elle est mise en vente, de vieux immigrés italiens morts depuis quelques temps déjà ; mais aussi près du fort Lupin, en lisière de la Charente, la narratrice y retrouve les souvenirs d'une autre escapade, alors avec son frère, dans un sentiment de liberté et de peur ; et aussi sur l'île Madame avec son père.
Les images du passé se confrontent à la réalité, elles ne se ressemblent pas, le souvenir est net, propre, bien organisé, la confusion du sentiment de vivre y est absente, comme si les choses n'étaient pas elle-même.
Olivia Resentera revisité des motifs littéraires connus, elle joue ici une partition à sa manière, en forme de fugue et de cavalcade lente et musicale très personnelle.
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Descendue en gare de Surgères en Charente-Maritime la narratrice retrouve ses parents qui habitent Saint-Nazaire en Charente un village non loin de Rochefort.
La maison de Giacomina, La Nonna sa grand mère paternelle originaire de Belluno en Vénétie surnommée Madame Tino dans le village, disparue 3 ans auparavant, située au Péré non loin du Fort Lupin longeant la Charente est sous promesse de vente .
Valentino, le Nonno le grand père terrassier d'origine italienne décédé en 1981, formé au Frioul avait rénové cette maison .
La narratrice la visite une dernière fois.

Les meubles ont disparu le salpêtre s'est invité dans la demeure située au milieu des marais et les souvenirs intacts resurgissent
Le jardin non loin le poulailler les chiens sédentaires les chats de passage.

Un album photo retrouvé chez son père ravive le passé.
L'arrivée en France dans les années 30 du grand-père ses débuts de rempailleur puis de maçon émérite, la venue des enfants à partir de 1950.

Un roman attachant où les souvenirs simples et profonds l'histoire des grands-parents sont évoqués avec une délicatesse émouvante comme dans un film en super 8.

La précision des mots, des descriptions des lieux, des personnages, un rythme soutenu, contribuent à nourrir avec une poésie permanente les couleurs du passé et la quête de l'identité.
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C'est une très belle découverte, tant par la plume de l'auteure que par son récit. C'est doux, délicat, fluide et très agréable à lire. La narratrice est attachante et bienveillante. Lors de sa venue en France, plus précisément, en Charente-Maritime, elle se rend dans la maison de feu sa grand-mère. Elle ouvre avec nostalgie les albums photos et se remémore de nombreux souvenirs liés à son enfance et à sa famille et notamment ceux de son grand-père Valentino, c'est un courageux. L'histoire familiale défile le long des pages. le récit est écrit avec justesse et d'une telle précision que j'arrivais à m'imaginer les lieux, les décors offert par ce beau département chargé d'histoire. Les mots-clés : famille, souvenirs d'enfance, nostalgie, immigration, italienne, transmission, architecture et l'histoire. J'ai tout aimé dans ce récit. J'ai pris plaisir à me balader le long de la côte sauvage Atlantique. Laissez-vous tenter par cette belle balade votre retour
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Retour en enfance pour Olivia, remettre une dernière fois ses pas dans les pas de sa jeunesse, près de l'atlantique , là où habitaient ses grands parents, dans cette maison tout juste vendue par ses parents après le décès de la Nonna.
Nonna, l'italienne, émigrée des années 50, avec son mari Valentino, et ses enfants nés soit en Italie, soit en France. Ils étaient devenus propriétaires d'une petite maison où Olivia et son frère venaient passer leurs vacances !
Les souvenirs remontent à la surface en retournant sur la plage, dans la forêt, et l'autrice nous raconte la vie de ses grands parents, du moins ce qu'elle en connaît ! Que sait on vraiment surtout des peines et des douleurs de ceux qui ont quitté leur pays, fuyant la pauvreté et le manque d'avenir?
J'ai beaucoup aimé, cette partie du livre, assez similaire à celle des mes grands parents, venant exactement du même endroit en Italie, aussi peu bavards que ses nonni !!
mais je n'ai pas compris comment elle était passée à la longue partie d'histoire de la région, semblant nous faire un cours.
Ce basculement entre souvenirs personnels et historiques m'a gênée, j'y ai trouvé peu d'intérêt et m'a fait tourner plus vite les pages. Je me suis même un peu ennuyée avec ce cours un peu magistral !
Dommage, j'aimais bien ses grands parents !
Chacun peut trouver ce qu'il apprécie, c'est certain, donc lisez ce livre !
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Les souvenirs d'enfance peuplent ce roman de l'autrice. de la maison de sa grand-mère (la Nonna) et ses environs, au passé de son grand-père, immigré italien, en passant par l'île d'Oléron et l'île Madame, l'autrice nous emmène dans les souvenirs de son enfance ou de ce qu'elle a pu retracer de l'histoire familiale, à travers souvenirs, photographies et récits.

Plongé dans la Charente-Maritime telle que l'autrice l'a connue et telle qu'elle la retrouve aujourd'hui, nous sommes pris dans ses souvenirs d'enfance.

Même si la Charente-Maritime reste inconnue pour moi, certains souvenirs de l'autrice se rappellent aux miens, à mes grands-parents tel que celui- ci :
« Submergée par les récoltes, la Nonna faisait des bocaux de ce qu'elle nommait « confiture » mais qui ressemblait plus à des conserves de fruits confits dans leur propre sucre. Certains de ces bocaux, au moment de tirer sur la languette de caoutchouc pour l'ouverture, émettaient un sifflement qui n'indiquait rien de bon. Un je-ne-sais-quoi de piquant sur le bout de la langue venait souvent confirmait la date désormais illisible sur l'étiquette. »
Ou encore, le boulanger qui fait sa tournée en camionnette autour du village.

Un plongeon dans l'enfance de l'autrice que j'ai apprécié, sans fioritures, un roman qui se lit facilement et dont la fermeture du livre laisse un sourire en coin, comme si les souvenirs partagés avec l'autrice étaient aussi en partie les nôtres.
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Je viens de terminer « le Mur de l'Atlantique » , roman d'Olivia Rosenterra, qui m'a été envoyé par les Editions du Rocher pour que je donne mon avis de lecteur.
Le livre se présente comme un récit dans lequel la narratrice raconte un séjour chez ses parents non loin de Rochefort en Charente-Maritime. Elle visite la maison, qui vient d'être vendue, de sa grand-mère décédée. Se penchant sur des albums de photos retrouvés sur place, elle se remémore les habitants de cette maison, ses grand-parents, en particulier son grand-père, venu d'Italie il y a une centaine d'année pour chercher du travail en France et en trouver comme maçon ou ouvrier agricole dans le département. Elle se souvient aussi de son enfance, les jeux, les promenades, les découvertes, etc.
Je suis passé totalement à côté de ce récit. Je n'en décèle pas le romanesque derrière l'autobiographie : il n'y a pas d'autre histoire que celle des souvenirs que les déambulations de la narratrice font remonter dans sa mémoire. La première partie m'a fait irrésistiblement penser à une aquarelle : il ne faut pas appuyer trop fort sinon on traverse le papier. Ici on voyage dans les époques en une phrase ou deux : rien n'est faux sans doute, mais je n'ai rien perçu de saillant qui pourrait soutenir l'intérêt. C'est écrit comme coule la Charente : lentement ; on peut préférer des écritures plus nerveuses. Ensuite, je me suis lassé voire ennuyé, malgré quelques notations finement observées (par exemple, les enfants qui n'attendent pas l'arrêt du moteur de la voiture pour détacher leur ceinture de sécurité avant de courir vers la plage). Finalement, l'auteure n'est pas parvenue à me faire partager ses sentiments, perceptions ou émotions : cette histoire reste son histoire, ses grands-parents restent les siens, les lieux restent ceux de sa propre enfance, la nostalgie reste la sienne.
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Nonna Nostalgie

Petite promenade charentaise assez plaisante. Vite lu ce roman assez bien tourné ne me laissera pas un souvenir impérissable. Des p'tits moments, des lumières, des paysages, des portraits, une époque. Je suis resté un peu sur ma faim car je n'ai pas compris le but poursuivi par l'auteur.
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J'ai trouvé que ce livre était tout d'abord facile et agréable à lire. J'ai apprécié sa structuration en chapitre courts, ce qui permet une lecture rapide.
On s'identifie rapidement à la narratrice et on déambule avec elle dans la maison de son enfance. Tout est subtilement intriqué avec des fils plus ou moins visibles.

C'est un hommage aux racines sous toutes ses formes : la famille, le territoire de la Charente-Maritime, bien décrit avec ses odeurs, ses sensations, ses forts et son riche passé historique. La ferme du Péré est le refuge de l'enfance tandis que l'île Madame est comme une métaphore du passage à l'âge adulte.
Cette approche presque cartographique des souvenirs de la narratrice est intéressante. L'alternance portée à des détails intimes : tel le sol en "granito" réalisé par le grand-père et des éléments de contexte "historiques" comme la description des sanatoriums du plateau d'Assy où Valentino a fait un séjour, donne de la cohérence au récit sans l'alourdir. Cependant, l'histoire des fortifications du territoire et de la répression religieuse aurait pu être mieux répartie dans le récit.

La description des grands-parents, Valentino et Giacomina est simple et efficace. Leur passé italien est raconté sans fioritures ni bons sentiments. Je me suis reconnue à la recherche de mes propres origines feuilletant les albums photos à la recherche de réponses.

Merci aux éditions du Rocher de m'avoir fait découvrir ce roman que j'ai trouvé plein de douceur et apaisant !
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La narratrice vit à Londres, elle revient passer quelques jours de vacances chez ses parents en Charente Maritime. A son arrivée, son père lui annonce que la maison familiale de ses grands-parents est vendue, le compromis vient d'être signé, il lui propose d'y faire un tour, une dernière fois…..
Cette visite va ouvrir la boîte à souvenirs de notre narratrice.
On découvre avec plaisir, à travers la maison, le jardin, l'album photos, la vie de cette famille et plus particulièrement de ses grands-parents immigrés italiens.
J'ai pris du plaisir à découvrir la vie de cette famille, les descriptions m'ont plu, j'avoue que je me suis parfois sentie à ses côtés lors de sa visite de la maison de famille dont chaque recoin correspond à un souvenir. J'ai aimé la narration sur l'histoire de l'immigration italienne et sur l'histoire de la Charente Maritime.
Avec douceur, simplicité et délicatesse, l'auteure nous raconte l'histoire de ses grands parents, mêlant subtilement les souvenirs personnels à l'Histoire.
Un bon moment de lecture.
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