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Critique de Mai_lit


J'ai reçu Ne pas toucher la queue du dragon, dans le cadre de Masse critique. Cet essai m'a initié à ce genre, qui était jusque-là inconnu pour moi. Malheureusement, c'est la première fois que je vais publier une critique pas très élogieuse à propos d'un livre que j'ai reçu…

Effectivement, Ne pas toucher la queue du dragon ne m'a pas emballé, transporté, percuté comme je l'espérais. Dans cet essai, Rodrigo Rey Rosa retrace tout son parcours au Guatemala et dans certains autres pays d'Amérique centrale et du sud. Parcours plutôt chaotique et bouleversant où l'auteur tente de remonter le fil d'un génocide, quasi méconnu et qui fait encore débat. Les plaies de cette période de sauvagerie, ne sont pas encore totalement refermées et évoquer le sujet n'arrange pas les choses. Certains stipulent que les événements qui se sont déroulés durant les années 80 ne peuvent être qualifiés de génocide, tandis que d'autres se battent encore pour que justice soit faite.

Le résumé m'attire, surtout que le Guatemala et toute son histoire me sont totalement inconnues. Je ne sais pas si le format essai, dont je n'avais pas du tout l'habitude, a également son rôle a joué, mais le fait est que plus j'avançais dans ma lecture, plus je lisais parce que j'étais “obligé”.

Premièrement, je trouve que les faits sont mal exposés, l'auteur aurait dû, selon moi, prendre plus le temps de décrire cette période, un peu comme dans un cours d'histoire pour bien permettre au lecteur de comprendre réellement de quoi il s'agit. de plus, cela aide énormément à comprendre la suite, à se positionner face à tout ce qui a suivi et avoir son propre avis, ses propres réflexions.
de même, l'auteur fait souvent référence à des organisations, des personnes et autres, sauf qu'il y en a beaucoup trop et ces références sont parfois peu expliquées ( qu'est-ce que c'est,etc). L'auteur a fait des recherches et c'est important qu'il cite ses sources, mais in fine on a l'impression de lire un exposé.
Pareillement, pour rejoindre ce qui est expliqué çi-dessus,j'aimerais ajouter que de mon point de vue, le récit manquait de cadre et de chapitres bien clairs. En fait, ce qui m'a troublé dans ma lecture, c'est que je n'arrivais pas à suivre le fil conducteur et j'avais l'impression de passer de faits en faits sans voir le lien qui les unissait. On ne voit pas le rapport entre certains faits qui sont rapportés.

Finalement, lorsque j'ai tourné la dernière page, la première pensée qui m'a traversé l'esprit c'est “hum…qu'est-ce que j'ai vraiment appris”. Il y a tellement d'informations qui vont dans tous les sens, qu'on se perd et qu'on n'y comprend plus grand chose. Ce que je voulais vraiment découvrir, c'était cette histoire de génocide, ce qu'il s'est passé, pourquoi, par quels moyens, comment on a pu laisser ce drame arriver et comment e positionne la population aujourd'hui? Je ne m'avancerais pas à affirmer qu'aucune de mes questions n'a trouvé des réponses. Toutefois, si je ne peux y répondre c'est que les réponses n'étaient pas assez claires ou encore inexistantes.

Maintenant pour conclure, je dirais quand même que j'ai appris certaines choses et que l'essai aura au moins eu le mérite de piquer ma curiosité à propos du Guatemala et donné envie de creuser le sujet.
Je n'aime vraiment pas publier des critiques négatives, surtout quand peu de positif ressort. Je sais que je ne suis qu'une étudiante qui aime lire, c'est pourquoi je tiens donc à souligner le travail de l'auteur car c'est un point que je ne me permettrais jamais de remettre en question.

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