>
Critique de gerardmuller
Derrière la porte /Alina Reyes
Première partie recto (ou verso) du livre, supposée pour les hommes : par un bel après-midi d'été un homme en quête d'aventure franchit l'entrée de ce qui semble être un petit cirque ambulant. Sans le savoir il vient de pénétrer dans l'antre d'Éros, un étrange labyrinthe où tout n'obéit qu'à une seule loi, celle du fantasme et du désir.
Sur le mode thème et variations, Alina Reyes emmène son lecteur de plaisirs interdits en émotions salaces assouvissant d'éventuelles pulsions secrètes au sein d'un terrain de jeu passionnant. Derrière chaque porte une nouvelle aventure sexuelle telle une oblation attend notre homme. Tout commence par une inspection corporelle détaillée du visiteur par une matrone peu accorte mais toutefois manipulatrice délicate avant de découvrir des nourrices aux seins généreux, une fausse secrétaire maladroite mais entreprenante, un guet apens qui se termine par un viol du visiteur, le manchot qu'il faut secourir, la veuve éplorée qu'il faut consoler sur la tombe de son mari, une partie à trois pas ordinaire, la belle endormie insensible à tous les « tourments » de l'incube, extase et épectase et jeux saphiques au hammam, une sorcière en quête de semence pour préparer une potion magique, des cohortes de ménades emportées par leur passions…etc. Quarante portes à franchir pour découvrir quarante situations de jeux du corps au terme de rencontres étranges pour connaître de singuliers plaisirs.
Seconde partie, supposée pour les femmes : l'héroïne entrant dans l'antre d'Eros de la même façon va choisir une porte d'entrée pour satisfaire ses désirs et découvrir des jouissances inédites assouvissant des pulsions secrètes de l'âme et du corps. Un voyage étonnant dans un labyrinthe fantasmatique, parfois en aveugle, avec ou sans guide cagoulé ou pas…etc . Quarante situations de rencontres différentes, avec des aveugles, des clowns, des revenants, un ramoneur et une mention particulière pour l'excellent chapitre consacré à la rencontre du chevalier noir dans la forêt de Brocéliande, une plongée dans le passé au temps des chevaliers de la Table Ronde et du roi Arthur, l'auteur nous offrant un style d'époque très imagé pour décrire la gente dame s'offrant à soigner le chevalier blessé qui a nom Gauvain. Elle n'était certes pas préparée à ôter une armure pour accéder à la blessure, défaire heaume, haubert et lourde cotte de mailles, jusqu'aux braies à finir de déchirer…Je n'en dis pas plus sur le traitement de faveur de nature ithyphallique que la gente dame prodigue au blessé…
Quoique bien écrit et sans vulgarité, ce recueil n'a d'original que la présentation en deux volets recto verso et le principe du jeu de piste, le lecteur choisissant son parcours à la fin de chaque chapitre. Intrigants et amusants au début, les textes deviennent vite répétitifs et lassants.
Première partie recto (ou verso) du livre, supposée pour les hommes : par un bel après-midi d'été un homme en quête d'aventure franchit l'entrée de ce qui semble être un petit cirque ambulant. Sans le savoir il vient de pénétrer dans l'antre d'Éros, un étrange labyrinthe où tout n'obéit qu'à une seule loi, celle du fantasme et du désir.
Sur le mode thème et variations, Alina Reyes emmène son lecteur de plaisirs interdits en émotions salaces assouvissant d'éventuelles pulsions secrètes au sein d'un terrain de jeu passionnant. Derrière chaque porte une nouvelle aventure sexuelle telle une oblation attend notre homme. Tout commence par une inspection corporelle détaillée du visiteur par une matrone peu accorte mais toutefois manipulatrice délicate avant de découvrir des nourrices aux seins généreux, une fausse secrétaire maladroite mais entreprenante, un guet apens qui se termine par un viol du visiteur, le manchot qu'il faut secourir, la veuve éplorée qu'il faut consoler sur la tombe de son mari, une partie à trois pas ordinaire, la belle endormie insensible à tous les « tourments » de l'incube, extase et épectase et jeux saphiques au hammam, une sorcière en quête de semence pour préparer une potion magique, des cohortes de ménades emportées par leur passions…etc. Quarante portes à franchir pour découvrir quarante situations de jeux du corps au terme de rencontres étranges pour connaître de singuliers plaisirs.
Seconde partie, supposée pour les femmes : l'héroïne entrant dans l'antre d'Eros de la même façon va choisir une porte d'entrée pour satisfaire ses désirs et découvrir des jouissances inédites assouvissant des pulsions secrètes de l'âme et du corps. Un voyage étonnant dans un labyrinthe fantasmatique, parfois en aveugle, avec ou sans guide cagoulé ou pas…etc . Quarante situations de rencontres différentes, avec des aveugles, des clowns, des revenants, un ramoneur et une mention particulière pour l'excellent chapitre consacré à la rencontre du chevalier noir dans la forêt de Brocéliande, une plongée dans le passé au temps des chevaliers de la Table Ronde et du roi Arthur, l'auteur nous offrant un style d'époque très imagé pour décrire la gente dame s'offrant à soigner le chevalier blessé qui a nom Gauvain. Elle n'était certes pas préparée à ôter une armure pour accéder à la blessure, défaire heaume, haubert et lourde cotte de mailles, jusqu'aux braies à finir de déchirer…Je n'en dis pas plus sur le traitement de faveur de nature ithyphallique que la gente dame prodigue au blessé…
Quoique bien écrit et sans vulgarité, ce recueil n'a d'original que la présentation en deux volets recto verso et le principe du jeu de piste, le lecteur choisissant son parcours à la fin de chaque chapitre. Intrigants et amusants au début, les textes deviennent vite répétitifs et lassants.
