Citations sur Derrière la porte (15)
Mon plaisir, je le prends quand je me sens bien. C’est alors qu’il est le meilleur…
Le jeu, la passion, le plaisir… Une nouvelle fois, nous nous sommes renvoyé en virtuose tout ce que nous avons appris, derrière les Portes et dans le petit cirque. Nous sommes toujours des jongleurs…
Rien n’est écrit à l’avance. Tout s’écrit au fur et à mesure que nous le vivons. Ce n’est qu’une question de perception du temps. Sait-on vraiment où est le présent ? Dans le passé, dans le futur, il est partout et nulle part…
L’ennui, avec une femme comme ça, c’est qu’une fois que tu t’en es servi tu as envie de la jeter. Grave erreur. Il faut bien la garder, au contraire. On n’imagine pas le nombre de fois où on est content de l’avoir sous la main, ou de pouvoir la prêter à des amis. Ne sois pas choqué, elle est la première à aimer qu’on se serve d’elle, à aimer se sentir un objet utile.
Cette femme a dû être très belle, quand elle était jeune et fraîche. Mais le poids et les rides ne l’ont pas enlaidie, bien au contraire. Cette femme est belle parce qu’elle est ce qu’elle est, en accord avec elle-même. Et il n’y a sans doute rien de plus apaisant, et de plus attirant.
Je ne savais pas si son regard avait été une invite, un défi, ou s’il avait voulu m’ordonner de la laisser tranquille. Mais, même si ma raison me l’avait demandé, mon corps, mon être tout entier auraient refusé de l’abandonner. Cette femme m’attirait aussi sûrement que si nous avions été aimantés.
Peu à peu, je me suis rendu compte que j’étais devenu incapable d’aimer, qu’il ne me restait plus rien de ma joie et de mon insouciance. Le monde me dégoûtait. Je me suis tourné vers l’argent, le pouvoir. J’ai amassé tout ce qu’il m’était possible de prendre aux autres dans ces deux domaines. Plus je devenais cynique et méprisant, plus les femmes et les hommes cherchaient à entrer dans mes bonnes grâces, tout en me détestant.
Ma vie aurait certainement été aussi belle si je l’avais vécue avec cette femme… Mais on n’a qu’une vie, et on est bien obligé de faire des choix.
C’était une très jolie femme, mûre mais encore fine, sans maigreur, avec des seins petits mais fermes, la taille marquée, des jambes joliment ciselées, et des fesses et des cuisses pleines, qui soulignaient sa féminité.
— Quand on a la chance d’avoir un corps comme le vôtre, rien n’est ridicule. Et cette robe est très élégante.
— Tu parles d’un déguisement ! J’aimerais bien mieux être habillée comme vous, tiens ! Vous, les hommes, on ne vous oblige pas à mettre des trucs pareils… Pourtant, vous avez l’air d’avoir un corps plutôt montrable, vous aussi…