Ce petit livre de 89 pages, n'a pas eu la saveur escomptée, bien que l'on sente
à plein nez l'odeur de la viande et du sang, écoeurante à souhait !
Le boucher, que j'ai imaginé bouche lippue, petits yeux porcins, bien enrobé de gras , n'a rien d'un Apollon ni d'un Don Juan, mais si ce n'était que cela !
Il susurre à l'oreille de sa jeune caissière, non pas des mots bleus, mais des mots crus comme l'est la viande qu'il découpe à longueur de journée.
Ces mots vont réveiller un désir latent chez la jeune femme et lui faire découvrir des fantasmes inavoués et insoupçonnés.
Je n'ai pas réussi à me projeter dans cet érotisme qui manque singulièrement de finesse.
Pas le moindre émoustillement, pas le moindre titillement de mes sens - Rien !
Il y a même eu des passages où je n'ai absolument rien compris de ce que voulait sous-entendre l'Auteure, curieux délires !
L'empressement de ces désirs urgents , a tué la poésie des mots et la beauté des gestes.
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