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Critique de ramettes


« Vent blanc, cavalier noir » est mon coup de coeur de la rentrée.

Les questionnements d'Oboko sur sa recherche du détachement qu'impose le zen, ainsi que ses difficultés à trouver la concentration nécessaires. Son deuil et l'écho de ce passé récent. Tout cela nous le rend plus humain que ce personnage d'ascète que certains voient.

La rencontre avec le deuxième acteur de ce drame est cocasse car c'est un peu comme son double inversé. Leur vision de la vie est opposée ou complémentaire selon comment on se positionne.

J'ai adoré leurs conversations. Un préambule à ce qui va se jouer ensuite.

Nous avons ensuite le décor du premier acte. Un temple désolée, délabré et abandonné où nos deux héros sont bloqués par la neige. On se dit qu'on va avoir des discussions philosophiques et poétiques pendant un laps de temps, peut-être jusqu'à mourir de faim ainsi coupé du monde dans provisions. On sent presque que c'est ce qu'ils recherchent. L'un a mal au coeur (physique) et l'autre au coeur (émotion).

Mais voilà qu'apparait le personnage féminin et d'entrée Izzi sait qu'Oboko a ramené le début de la fin. Une bombe a retardement. Cette apparition presque surréaliste donne une dimension supplémentaire à cette histoire.

Et effectivement dans le deuxième acte et les suivants on va se rendre compte que ce roman est la chronique d'une mort annoncée…

Les personnages qui vont venir s'insérer dans ce drame jouent chacun un rôle comme au théâtre.

Le drame va se déployer comme un éventail, les brins s'ouvrent et petit à petit l'image complète va nous dévoiler la fin du drame.

Nous allons suivre les différentes étapes de cette tragédie avec une fin inexorable.

Je ne vais pas vous les dévoiler mais chaque acte est soit symbolique soit inéluctable à chacun d'y voir ce qu'il ressent. C'est difficile de ne pas commenter ces scènes…. Mais chut, je me tais !

J'avais imaginé une autre fin mais elle n'avait pas le même impact, j'y avais projeté mes idées et non celles liées au zen. Je parle de Zen mais je ne connais pas vraiment.

Je ne vous ai pas parlé d'un des multiples sujets de ce roman celui de la poésie, nos deux personnages du départ son deux poètes avec des approches bien différentes. Puis la plume va être confrontée au sabre et à l'arc.
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