Quand je croise une araignée du matin ; chagrin, je m'en débarrasse espérant quand même en croiser une autre le soir ; espoir, que j'écraserai aussi. Comme tout un chacun, j'ai emmené mes enfants dans des zoos ou des cirques sans état d'âme. Et sur ma table de Noël, foie gras et langoustines se disputent au saumon et aux huitres.
Manque de sensibilité ? Manque d'information ? Facilité ? Indifférence ? Peu importe !
C'est le grand pouvoir de l'art et de la littérature en particulier d'expliquer le monde qui nous entoure et de nous ouvrir les yeux sur nos contradictions et nos aberrations. Les références de
Matthieu Ricard et son investigation approfondie font de ce
plaidoyer pour les animaux un argumentaire sans faille qui m'a embarquée dans une réflexion philosophique et écologique dont je ressors un peu moins ignorante. Et comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, les araignées peuvent bien s'installer chez moi, je ne les regarderai plus jamais du même oeil !
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