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Avant de commencer la critique de Plaidoyer pour les animaux, je tiens à remercier Babelio et Allary Éditions pour l'envoi de cet ouvrage. Et merci à Matthieu Ricard pour son écriture.
Bien que je connais Matthieu Ricard pour l'avoir déjà vu ou entendu lors d'interviews, je n'avais encore jamais lu ses livres.
Que dire après la lecture de cet ouvrage qui fait suite à Plaidoyer pour l'altruisme ? La lecture m'a bouleversée et J'ai bien l'intention de la partager avec ma famille et mes amis afin qu'ils prennent conscience des différentes raisons qui m'ont poussée vers le végétarisme il y a près de 10 ans déjà.
Dès l'introduction, je me suis reconnue dans les propos de l'auteur.
Après une très intéressante présentation de l'évolution des hommes et de leur rapport aux animaux, Matthieu Ricard nous rappelle les différents positionnements des religions en étayant à chaque fois ses propos de citations et références de penseurs et philosophes reconnus jusqu'à la réelle prise de conscience que l'animal est un être sensible, l'émergence du mouvement de libération animale et des associations et ONG de défense et protection des animaux. Comme l'explique Matthieu Ricard, il est si facile de se mettre des oeillères, de refuser de voir ce qui se passe dans les élevages et les abattoirs, de refuser de prendre conscience que ce qui se trouve dans nos assiettes provient d'un cadavre d'animal !
Les aspects écologique et santé sont également développés par l'auteur, rappelant ainsi qu'une grande partie des terres agricoles dans le monde est consacrée à la production de céréales qui servira à nourrir les animaux d'élevage alors que "les 775 millions de tonnes de blé et de maïs [...] suffiraient à nourrir convenablement les 1,4 milliard d'êtres humains les plus pauvres." (p.72). de même, la consommation de viande augmente certains cancers et risques de maladies cardio-vasculaires. Comme le dit si bien Matthieu Ricard : "Tout le monde y perd".
J'ai beaucoup aimé également dans cet ouvrage la manière dont l'auteur démonte les fausses excuses et les idées reçues sur le végétarisme nous rappelant par exemple que, non, l'homme n'a pas besoin de manger de la viande pour être en bonne santé, entre autre.
Dans Plaidoyer pour les animaux, Matthieu Ricard aborde toutes les thématiques cause de souffrance animale et nous incite à plus de compassion vers les animaux, qui tout comme les hommes sont des êtres sensibles.
C'est une lecture forte, parfois dérangeante mais indispensable pour une prise de conscience et, je l'espère un changement durable de la perception des animaux. A placer entre toutes les mains.
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Je viens de terminer ce livre. Matthieu Ricard reprend à peu près tout ce qui concerne nos relations avec les animaux dans cet essai très bien documenté.
Le constat est accablant pour notre espèce !
A lire et à faire lire pour essayer de faire changer les mentalités.

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Un très bon livre, bien écrit. Matthieu Ricard y dresse le tableau de la souffrance animale avec les différentes formes qu'elle peut prendre, la souffrance dans les élevages industriels et les abattoirs, la souffrance encore lorsque les animaux nous servent de divertissements, les cirques et les zoos, la souffrance quand ils contribuent à notre beauté ou à notre santé dans les laboratoires etc... le sujet est traité d'un point de vue éthique dans un premier temps, de quel droit infligeons nous de telle traitements aux animaux, il nous rappelle alors à quel point leur sort est peu enviable, et à quel point l'homme peut être dénué d'empathie à leur encontre. Matthieu Ricard n'oublie pas de rappeler les conséquences écologiques de nos actes (en ce qui concerne l'élevage intensif). Mais il ne se contente pas de ce constat et s'interroge sur l'origine du mal, comment pouvons nous faire subir cela à d'autres êtres vivants, comment pouvons-nous être tellement insensibles. Et pourquoi faisons nous une différence entre nos animaux de compagnie qui ont droit (une partie au moins) à notre respect, à notre attention, et à qui nous prodiguons des soins en cas de besoins et les animaux que nous mangeons qui eux, ne semblent être là que pour remplir nos assiettes ou contribuer à notre bien-être.
Etant moi-même végétarienne depuis des années et très préoccupée par la cause animale, j'espère que ce livre, très accessible pourra faire un tant soit peu, évoluer les mentalités et le regard que nous portons sur les animaux.
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Matthieu Ricard est un moine bouddhiste mais aussi un éminent biologiste et un intellectuel avisé. Avec son Plaidoyer pour les animaux il ne nous fait pas la morale, il expose les connaissances riches et variées qui concernent le monde animal. Il va piocher dans ce que la littérature a fait de mieux pour nous montrer ce que nous ne voulons pas voir ou nous avouer. Pourtant, la lecture de ce livre est une libération parce que vivre en sachant, c'est pouvoir décider, c'est pouvoir être libre. A partir de sources scientifique, philosophique, biologique, éthologique... sans oublier des écrivains tels Milan Kundera, Mickael Cotzee, Marguerite Yourcenar pour ne citer qu'eux, il déroule son argumentaire implacable, indiscutable.
Son propos est simple et preuves à l'appui (18 pages de sources les plus reconnues), il dit qu'aujourd'hui nous savons !. Nous savons que l'élevage industriel est la deuxième cause du réchauffement climatique, qu'il épuise les ressources en eau douce, que l'alimentation carnée est un facteur négatif pour la santé humaine, que la surconsommation de viande aggrave la faim dans le monde, que les animaux ressentent douleurs et émotions, qu'au cours de son histoire l'homme s'est nourri, pendant 99% du temps , de cueillette et très peu de chasse et que nous massacrons au terme de souffrances terribles 60 milliards d'animaux terrestres et 1000 milliards d'animaux marins or - et c'est là où le bât blesse – nous n'en avons pas besoin !
Loin de faire du sentimentalisme ou du sensationnalisme, il égrène les données qui sont parfois aberrantes comme le fait qu'1/4 de la production mondiale de poissons est transformée en farine pour l'alimentation des bovins ; que les animaux destinés à l'alimentation humaine sont massivement traités aux antibiotiques avant l'apparition de maladies ( (ces mêmes antibiotiques seront ingérés par nous via la viande) ; que lors de la famine en Éthiopie le pays continuait d'exporter des céréales vers la Grande Bretagne pour la nourriture des bovins,…
Le chapitre sur l'élevage intensif est terrifiant par les douleurs et supplices qui sont infligés aux bêtes dans les abattoirs (15% sont découpés vivants car les machines à étourdir ont une marge de dysfonctionnement !) et par l'indifférence des bourreaux et la nôtre. A la suite de cet exposé difficile, Matthieu Ricard nous rappelle le « continuum du vivant » et expose combien l'animal est doué, joueur, solidaire, en un mot intelligent. Les porcs figurent parmi les animaux d'abattoir les plus proches de l'homme et pourtant … ! Parmi les dizaines d'exemple, on redécouvre Washoe cette femelle chimpanzé à laquelle les primatologues avaient appris à communiquer par signes et qui après une séparation de fils adoptif lui dit « Venir embrasser. Vite ! ». Chasse, trafic de la faune sauvage, dressage et violence contre les animaux pour notre propre divertissement (corrida, cirque, delphinarium…) l'homme soumet le monde animal au risque de perdre son humanité.
En nous imposant de nous réinterroger sur notre place dans le vivant, sur notre rôle sur cette planète Matthieu Ricard fait une oeuvre de salubrité morale et physique.
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Un livre coup de poing et qui ne peut que choquer ou nous faire réagir !
Mathieu Ricard pose la plus forte problématique qui se pose en ce début du xxie siècle et qui font des animaux les principales victimes. Grâce à une vision très large, il aborde les différents aspects de la condition animale, ses aspects religieux, philosophiques, économiques et scientifiques. Ce livre est une vraie bible pour nos amis les mammifères car vraiment, tout y est. Un livre indispensable pour ceux qui s'intéressent au sort des animaux dans nos sociétés d'aujourd'hui, très instructif, profond et sensible. Je n'avais jamais rien lu sur ce sujet qui soit aussi complet.
D'abord une vue d'ensemble sur notre évolution actuelle. Un défilé de chiffres tous plus impressionnants les uns que les autres complètent et soutiennent une réflexion morale sur les rapports de l'homme à l'animal. 60 milliards d'animaux et 1000 milliards de poissons sont tués chaque année pour notre seule consommation. Si la population humaine a presque triplé en 50 ans (de 2.5, nous sommes 7 milliards aujourd'hui), celle de la consommation de viande a elle aussi triplé en 40 ans dans les pays en voie de développement.
D'où le développement et la généralisation de l'élevage intensif dans les pays riches avec ses fermes-usines qui soutiennent des rythmes de production infernales pour les animaux (voir le fameux chapitre 4 sur l'élevage industriel). "Ames sensibles s'abstenir" nous prévient l'auteur car ce qui suit, c'est l'enfer des camps concentrationnaires pour les poulets, les porcs et les boeufs. Séquestration, concentration, enchaînement et immobilisme pour des milliers d'entre eux, abattage frénétique (1100 animaux abattus par heure soit 1 tué toutes les 3 secondes dans les grands abattoirs), sevrage aux antibiotiques, mutilations sans anesthésie, la liste est longue des maltraitances qui se poursuivent dans l'indifférence quasi-générale. Surtout que comme l'auteur le prouve, 60 % des terres sont consacrées à nourrir les animaux d'élevage alors qu'il suffirait d'utiliser une partie de ces terres pour nourrir les pays les plus pauvres.
D'autres activités sont également traitées : le trafic de la faune sauvage comme celui de l'ivoire qui détruit la population des éléphants et des rhinocéros mais aussi celui, moins connu des ours dont la bile en Chine est reconnue pour ses vertus thérapeutiques. Que de traditions et de superstitions qui concourent à justifier des tortures inutiles ! Les cirques et les corridas sont aussi dénoncés même si pour ma part, j'ai trouvé que notre penseur bouddhiste y consacrait trop de temps quand on sait que c'est un phénomène minoritaire par rapport aux autres qui sont exposés. Il n'oublie pas non plus l'expérimentation animale et les parcs aquatiques.
Enfin d'autres discours philosophiques ou croyances religieuses sont rapportés et comparés. Alors que Descartes au XVIe siècle considérait les animaux comme des êtres machines mus par des réflexes dénués de sensations (douleur/plaisir), Voltaire au XVIIIe s'en offusquait et notait que l'animal, étant pourvu d'un système nerveux, devait ressentir les coups ou les caresses. Alors que la religion chrétienne met l'homme au-dessus de la création, le bouddhisme considère l'ensemble des êtres dans une sorte de continuum du vivant ...
De toute façon, selon moi, les hommes savent mais ne veulent pas changer leur rapport à l'animal parce qu'il y a trop de profit en jeu (pour les firmes agro-industrielles, le braconnage et même l' industrie pharmaceutique) et parce que les consommateurs sont trop avides (comme le rappelle Mathieu Ricard, il suffit de très peu de viande pour notre santé et l'excès cause des maladies cardio-vasculaire, mais dans tous ces arguments, il en oublie un de taille : la viande, c'est bon !)
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Ce livre de Matthieu Ricard était très attendu par les défenseurs de la cause animale. Je pense que peu d'entre eux seront déçus par sa lecture.
Matthieu Ricard aborde avec beaucoup de références et de connaissances ce thème objet de tant de controverses.
Il apporte des arguments imparables, avec exemples (parfois durs à lire, à la limite du supportable) et chiffres à l'appui pour contrer les thèses et théories des "pro viande", et des industries (agro alimentaires, pharmaceutiques) liées à la l'usage des animaux.
Je ne mets cependant que 4 étoiles car il est un point qui m'a déçue : Matthieu Ricard ne cesse de clamer dans son livre la supériorité incontestable de l'être humain sur l'animal. Est ce pour rassurer les spécistes et ceux qui ne sont pas encore convaincus de l'absolue nécessité de sauvegarder et protéger le monde animal ou parce qu'il le pense vraiment? Pour ma part, j'estime qu'il exprime le point de vue de l'Homme, qui n'est en rien objectif. Je ne suis pas sure qu'un chat, un chien ou tout autre animal place l'Homme au dessus de son espèce.
Tant que l'on continuera à placer l'Homme tout en haut de la pyramide du vivant, on continuera à exploiter, torturer et assassiner les animaux.
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Il m'est toujours compliqué de donner mon avis sur un livre qui, à sa lecture, m'a permis de dissiper le brouillard, d'ouvrir les yeux et de mettre des mots sur des sensations jusqu'alors confuses.

J'ai pu découvrir Plaidoyer pour les Animaux, le nouveau livre de Matthieu Ricard, grâce aux éditions Allary et à Babelio. Sans eux, je serais certainement passée à côté de ce qui a été pour moi un déclic, une véritable prise de conscience.

Dans cet essai plus que complet, richement documenté et intelligemment construit, Mathieu Ricard nous donne toutes les clefs pour comprendre le rôle essentiel que détient la faune au niveau planétaire mais qui s'avère entravé par les comportements humains, causant des effets catastrophiques et irréversibles s'ils ne sont pas modifiés rapidement.

L'auteur nous fait réfléchir quant à notre attitude envers les animaux, principalement par rapport à la domination que nous exerçons à leur égard. Il nous emmène tout d'abord à la rencontre des différentes religions, leur position concernant la place des animaux, l'évolution au fil des époques de notre perception. Auparavant surpuissante, obligeant l'humain à s'adapter, la nature a vu se processus s'inverser. A présent, nous édictons les règles, la nature subie.
Globalement, nous ne voyons pas l'animal comme un être vivant semblable à nous mais comme un moyen d'assouvir nos besoins. Alimentaires, pour ce qui est, entre autres, des vaches, poulets, agneaux, et également domestiques, avec les chiens, chats, rongeurs et autres animaux de compagnie.
L'être vivant non-humain est directement considéré comme inférieur, pour preuve certains commentaires des siècles passés, notamment de personnes éminentes telle Descartes, qui affirmaient que l'animal ne ressentait aucune émotion et que s'il gémissait et se tortillait lorsqu'il était battu, ce n'était rien de plus qu'un réflexe physiologique. Pas de congratulations, les équivalents modernes sont tout aussi tragiques.

Matthieu Ricard nous démontre les possibilités et avantages infinis qui s'offrent à nous si nous considérons d'une meilleure façon les animaux. Pour donner un des nombreux exemples concrets et facile d'accès présents dans le livre, nous pourrions, plutôt que de continuer à cautionner les abatages massifs des quelques 60 milliards d'animaux terrestres et 1 000 milliards d'animaux marins servant chaque années à notre consommation, réduire, voir stopper, cette habitude alimentaire et nous orienter vers des produits moins énergivores, polluants et destructeurs.
Si les habitants d'Amérique du Nord se privaient un jour par semaine de viande, cela équivaudrait à nourrir 25 millions de personnes défavorisées pendant 1 an. 1 an !

Au travers des différents chapitres tous les thèmes sont abordés, les excuses que l'on se donne pour justifier nos actes, le lobbying des membres de l'agroalimentaire, les trafics, les corridas, les cirques, les zoos, les expériences animales, qui valent à elles seules la lecture de ce livre.
Comment continuer à détourner le regard, une fois que l'on sait le sort monstrueux réservé à ces êtres vivants qui n'ont pas leur mot à dire ?

« le « Test de Draize », ou test d'irritation oculaire utilisé depuis plus d'un demi-siècle, vise à évaluer l'effet irritant ou corrosif de diverses substances sur les yeux des lapins. Ce test a été notamment utilisé avec d'innombrables produits ménagers et cosmétiques. La tête de l'animal est immobilisée dans un carcan et ses yeux sont maintenus ouverts en permanence par des pinces métalliques. On verse ensuite à intervalles réguliers dans l'oeil du lapin des gouttes du produit chimique étudié. Les lapins n'ayant pas la faculté de sécréter des larmes, les produits vont donc rapidement engendrer des irritations, brûlures, infections et souvent des nécroses. » Extrait p.203
Toutes ces souffrances sont-elles utiles lorsque l'on sait qu'elles servent à produire du mascara et du détergent ? Posons-nous la question de pourquoi ces tests ne sont pas expérimentés sur les humains.

J'aurais encore beaucoup à dire sur ce formidable ouvrage qui m'a fait réfléchir et réagir quand à cette facilité que nous avons à regarder ailleurs alors que nous savons ce qu'il en est, et cela pour des raisons bancales voir irrecevables.
Une lecture qui m'aura transformée et que je ne peux que vivement vous recommander !
Lien : http://readirl.wordpress.com..
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Il est des livres qui se dévorent d'une traite, qu'on ne peut lâcher avant d'en avoir tourné la toute dernière page, quitte parfois à se contenter d'un repas sur le pouce, avalé à la va-vite un oeil sur le livre posé à côté de l'assiette ou juste devant le bout du sandwich.

Assurément Plaidoyer pour les animaux de Matthieu Ricard n'est pas de ceux-là. Si le sujet dont il traite est indéniablement passionnant, ce que décrivent ses pages est beaucoup trop dur pour être lu en une seule fois.

A l'inverse, c'est un livre que l'on repose pratiquement entre chaque chapitre, pour assimiler ce que Mathieu Ricard nous dit, tant en termes de traitement des animaux qu'en termes de réflexions philosophiques sur la façon dont nous devrions plutôt nous comporter envers eux : le coeur aussi bien que l'esprit doivent ainsi régulièrement faire des pauses au risque sinon d'une défaillance tant intellectuelle qu'émotionnelle. Les pages d'un roman, d'un livre de jardinage, d'un manuel de tricot sont alors les bienvenues pour tout simplement penser à autre chose.

Il n'empêche que la lecture de Plaidoyer pour les animaux est incontournable. Matthieu Ricard nous met face à nos aberrations, à l'extrême cruauté dont nous faisons preuve envers les animaux, même si c'est souvent indirectement.

La force de son argumentation tient en ce qu'il n'oppose pas les défenseurs des animaux et ceux des humains, mais qu'il démontre avec brio comment mieux se comporter envers les animaux c'est AUSSI mieux se comporter envers les humains.

D'une manière plus concrète, Matthieu Ricard fait la démonstration, avec un sérieux implacable, que l'abandon des pratiques alimentaires carnivores bénéficie également aux humains et est une solution, LA solution, à la faim dans le monde.

Matthieu Ricard associe dans Plaidoyer pour les animaux la rigueur de sa formation de scientifique (il est docteur en génétique cellulaire), les aptitudes à la réflexion philosophique qui découlent de sa qualité de moine bouddhiste, et surtout l'empathie qu'en tant qu'humain il ressent pour l'ensemble du vivant.

Malgré les horreurs qu'il décrit, voire même à cause d'elles, Plaidoyer pour les animaux est une lecture salutaire, qui peut amener certains d'entre nous à changer leur façon de vivre, ou, pour d'autres, les conforter tout simplement dans une voie qu'ils ont choisie parfois depuis longtemps.

Il est des livres que l'on ne peut lâcher avant d'en avoir tourné la toute dernière page. Il est des livres dont on abandonne la lecture bien avant d'avoir atteint la dernière page. Il est aussi des livres dont on SAIT que l'on DOIT les lire jusqu'à la DERNIERE page. Plaidoyer pour les animaux est de ceux-là.
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Bel essai pour sensibiliser les français afin de diminuer la consommation de viande, tout est dit avec des références de Rabelais et des chercheurs scientifiques.
Cet ouvrage a un regard différent sur l'alimentation, l'agriculture, la faune et la flore aussi un moyen de préserver la nature et de voir aussi toutes les conséquences sur notre planète.
Si seulement les comportements pouvaient changer ce serait un progrès pour tous. Merci à Mathieu Ricard pour cette approche pleine de bon sens.
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J'avais déjà eu l'occasion de lire un livre de Mathieu Ricard et j'avais aimé la bienveillance qui en émergeait. J'ai de nouveau été conquise car d'une c'est un sujet qui me tient à coeur et j'ai retrouvé la bienveillance et le sérieux des propos qui sont agrémentés par des chiffres, des études , des sources. de plus, ce n'est absolument pas paternaliste, ni moralisateur, l'auteur nous expose un état de fait et son ressenti sur la question.

C'est un livre qui m'a beaucoup touchée et émue, j'ai grandi et j'ai appris . Cela m'a vraiment fait prendre conscience que même à ma petite échelle je peux faire mieux pour améliorer la condition des animaux. La compassion est une grande qualité dont certains ne sont pas pourvus naturellement , mais il est possible de progresser, c'est un chemin que chacun peut prendre à son rythme et selon sa conscience.

Ce que j'ai aimé aussi c'est le fait que Mathieu Ricard ne mette pas en compétition le respect animal et le respect de l'humain, l'un n'étant pas incompatible avec l'autre. Il insiste bien sur le fait qu'il est important de ne pas animaliser les humains ni humaniser les animaux , c'est un point qui m'a sembler essentiel. Les aspects historiques, religieux, philosophique et sociologiques ne sont pas oubliés et sont très intéressants j'ai beaucoup appris et j'ai été surprise par certains faits et certains documents.

C'est un discours intelligent, bienveillant, emplit d'empathie, instructif et apaisant. Et en plus c'est bien écrit ! Il n'y a pas de pathos ni d'ordre donné aux lecteurs de changer chacun pourra y trouver ce qu'il cherche, apprendre et comprendre et faire en toute connaissance de cause.

Beaucoup de bon sens et à nous de prendre conscience de la tuerie permanente et grandissante des animaux pour notre plaisir personnel qu'il soit dans l'assiette ou sur des vêtements.

C'est un livre qui ne laisse pas indifférent et qui fait réfléchir , un livre qui vous fera peut-être changer de regard sur la condition animale mais pas que puisqu'il est aussi question de condition des humains les plus pauvres aussi.

Merci Monsieur Ricard pour ce plaidoyer qui devrait être lu dans les écoles car on le sait c'est les enfants qui seront les adultes de demain. J'ai un immense respect pour les diffuseurs de paix et d'ondes positives.

VERDICT

Achetez-le puis prêtez-le pour qu'il fasse un maximum le tour, empruntez-le, conseillez-le c'est un livre nécessaire à placer entre toutes les mains !!!
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
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