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Critique de CharlotteT412
Un vampire ayant besoin d'un psy!
Lestat le vampire, deuxième livre de la saga des vampires de Anne Rice, nous amène encore une fois dans le monde hypocrite, cynique et pourtant si captivant des vampires. Si vous aimez le sarcasme, l'humour noir, alors Anne Rice satisfera vos attentes. Lors du premier livre, où Louis nous dresse le portrait de Lestat, un vampire cruel et égocentrique, incapable d'aimer, la curiosité nous pique instantanément, nous avons envie d'en savoir plus sur celui-ci. « Comment un psychopathe peut-il nous apparaitre si sympathique? », « Comment un être décrit, dans le livre précédent, comme étant un personnage horrible peut-il nous paraitre charmant? », sont les questions qu'Anne Rice a eu le pouvoir de nous mettre dans la tête.
Le livre tourne autour de la vie de Lestat, au départ un jeune adolescent et qui deviendra ce vampire si méprisé, mais pourtant respecté. Nous suivons ses folies d'adolescence avec son meilleur ami, ses amours, ses fuites. Son voyage à Paris et son extase lorsqu'il performe sur scène en réalisant son rêve de devenir acteur. Sa peur lors de sa première rencontre avec son maître. Son évolution psychologique, ses craintes, ses sentiments de destruction envers lui-même lors de ses premiers pas de vampire. Nous découvrons tranquillement que ce vampire qui nous a toujours été décrit comme étant le cruel créateur de Louis est en vérité un personnage très sensible, fasciné par les humains et très imbu de lui-même.
Ce livre nous amène dans tout un autre univers, un univers merveilleux tout en étant horrifique. Les descriptions des scènes, des vêtements, des personnages, même si parfois un peu trop longues…je me rappelle encore d'avoir lu la description d'une chaise pendant deux pages, nous permet de nous imaginer un scénario parfois si réaliste que l'on se perd dans le temps et commence à rêver de ce monde si étrange pour nous. Les personnages sont si bien construits, l'auteur nous décrit si bien leurs sentiments, des sentiments que l'on ressent tous, mais dont l'on ne parle jamais. Lestat est un personnage si intriguant, si sarcastique, il nous tient accroché à l'histoire tout le long du livre et ce sans avoir de si grande longueur. À la place de long dialogue, plutôt que nous sommes contents lorsque l'on voit qu'il y a un dialogue, Anne Rice nous fait cadeau des réflexions de Lestat qui nous fait rire par ses réactions si exagérées, ses pensées si arrogantes, effrontées et immorales qui nous tient en haleine en suivant un personnage si fataliste. L'auteur, garde tout au long du livre un mystère, soit celui de « ceux qu'il faut garder ». Elle alimente si bien ce mystère que dès la fin de ce livre, après la fin si bien construite, la fin qui nous fait un si gros coup que nous voulons tout de suite aller lire le prochain livre, ce que je recommande d'ailleurs. En gros, tout amateur de livres très cynique et sarcastique ne restera pas sur sa faim avec ce livre, après tout, Lestat est tout une créature à découvrir.
Charlotte Trudel
Lestat le vampire, deuxième livre de la saga des vampires de Anne Rice, nous amène encore une fois dans le monde hypocrite, cynique et pourtant si captivant des vampires. Si vous aimez le sarcasme, l'humour noir, alors Anne Rice satisfera vos attentes. Lors du premier livre, où Louis nous dresse le portrait de Lestat, un vampire cruel et égocentrique, incapable d'aimer, la curiosité nous pique instantanément, nous avons envie d'en savoir plus sur celui-ci. « Comment un psychopathe peut-il nous apparaitre si sympathique? », « Comment un être décrit, dans le livre précédent, comme étant un personnage horrible peut-il nous paraitre charmant? », sont les questions qu'Anne Rice a eu le pouvoir de nous mettre dans la tête.
Le livre tourne autour de la vie de Lestat, au départ un jeune adolescent et qui deviendra ce vampire si méprisé, mais pourtant respecté. Nous suivons ses folies d'adolescence avec son meilleur ami, ses amours, ses fuites. Son voyage à Paris et son extase lorsqu'il performe sur scène en réalisant son rêve de devenir acteur. Sa peur lors de sa première rencontre avec son maître. Son évolution psychologique, ses craintes, ses sentiments de destruction envers lui-même lors de ses premiers pas de vampire. Nous découvrons tranquillement que ce vampire qui nous a toujours été décrit comme étant le cruel créateur de Louis est en vérité un personnage très sensible, fasciné par les humains et très imbu de lui-même.
Ce livre nous amène dans tout un autre univers, un univers merveilleux tout en étant horrifique. Les descriptions des scènes, des vêtements, des personnages, même si parfois un peu trop longues…je me rappelle encore d'avoir lu la description d'une chaise pendant deux pages, nous permet de nous imaginer un scénario parfois si réaliste que l'on se perd dans le temps et commence à rêver de ce monde si étrange pour nous. Les personnages sont si bien construits, l'auteur nous décrit si bien leurs sentiments, des sentiments que l'on ressent tous, mais dont l'on ne parle jamais. Lestat est un personnage si intriguant, si sarcastique, il nous tient accroché à l'histoire tout le long du livre et ce sans avoir de si grande longueur. À la place de long dialogue, plutôt que nous sommes contents lorsque l'on voit qu'il y a un dialogue, Anne Rice nous fait cadeau des réflexions de Lestat qui nous fait rire par ses réactions si exagérées, ses pensées si arrogantes, effrontées et immorales qui nous tient en haleine en suivant un personnage si fataliste. L'auteur, garde tout au long du livre un mystère, soit celui de « ceux qu'il faut garder ». Elle alimente si bien ce mystère que dès la fin de ce livre, après la fin si bien construite, la fin qui nous fait un si gros coup que nous voulons tout de suite aller lire le prochain livre, ce que je recommande d'ailleurs. En gros, tout amateur de livres très cynique et sarcastique ne restera pas sur sa faim avec ce livre, après tout, Lestat est tout une créature à découvrir.
Charlotte Trudel
