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Critique de Flaubauski


Un couple. Une voisine veuve, un peu seule, plus toute jeune, qui n'a plus l'air d'avoir toute sa tête. Les uns préviennent l'autre qu'une fête un peu bruyante va avoir lieu, et la fête nous sera alors décrite à travers le regard de la vieille dame, jusqu'au choc...

Et le roman nous mène alors, de personnage en personnage, de lieu en lieu, de voix narrative en voix narrative, dans un même quartier londonien, dans un microcosme citadin un peu en dedans, un peu en dehors, de la ville et de ses turpitudes, jusqu'à ce que la boucle se boucle en un pan inverse du choc originel.

En une construction narrative simple, mais efficace, qui tient la route jusqu'à la fin du récit, Keith Ridgway nous propose une galerie de personnages variés, touchants, troublants, chacun à leur manière - ils ne peuvent laisser indifférents en tout cas -, dans un univers où les codes sociaux, moraux, sociétaux... sont parfois bousculés, où les rencontres, choisies ou subies, dans la rue, au pub, dans les appartements, sont synonymes de grandes conversations, plus ou moins futiles, parfois de nouvelles rencontres, où les histoires individuelles deviennent, de fait, collectivité spontanée de quartier, et créent comme une cohérence au milieu du maelström londonien de ces individualités, toutes plus ou moins cabossées, toutes plus ou moins étranges.

Je remercie les éditions Phébus et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman, et cet auteur, que je relirai sans hésiter : j'ai apprécié la manière dont il parvient à lier l'individualité au collectif, tant narrativement que thématiquement parlant.
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