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Critique de Marlpaulie


Traduit du Danois par Susanne Juul et Bernard Saint Bonnet voici un étonnant petit bouquin de 70 pages, pages colorées en vieux rose avec quelques dessins croqués ici et là au trait noir d'encre.

Tournons nos regards sur Sardloq, petit comptoir posé comme un nombril sur ce grand corps qu'était le Sud du Groenland.

Cinq célibataires : Moses - Kernatoq - Joseph - Abraham et Kodak possèdent un cotre baptisé Alianartoqangitsoq (le Sans Souci) et vivent de la pêche et du salaire de Kernatoq qui est le seul à travailler comme charbonnier.

Ils commencent à se poser la question de leur devenir, en vieillissant, car ils ne veulent pas être séparés.

Kernatoq décide de se marier avec la veuve Bandita pour assurer leurs vieux jours à tous.

MAIS ? Il y a un mais bien entendu à ce plan qui ne les enchante pas tous.

Une sorte de farce se met en place, et comme des gamins turbulents et facétieux , mais avec la tête sur les épaules, ils vont assurer leurs vieux jours.

Ces petits vieux m'ont offert un malin petit frisson de plaisir un peu comme dans le film de Gilles Grangier de 1960 "Les vieux de la vieille".

"Ma vie est un "racontar".
Un racontar c'est une histoire vraie qui pourrait passer pour un mensonge.
A moins que ce ne soit l'inverse ? Qui sait ?
Certainement pas moi". (Jorn Riel 1994)


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