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Critique de Thrinecis


Dans ce second tome de la trilogie de la « La Maison de mes pères », les cinq pères et oncles d'Agojaraq tentent de trouver du réconfort suite au départ du jeune garçon vers l'Europe. Ils entament avec leurs traîneaux la tournée de leurs amis qui habitent la vallée. Mais un nouvel arrivant vient bouleverser la quiétude d'Ukusik, la plus proche petite ville de leur maison. Il s'agit du Père Brian, qui vient évangéliser les âmes perdues du Grand Nord à l'aide d'un temple... pneumatique gonflable ! Mais le Père Brian est surtout un escroc qui entend bien faire main basse sur toutes les peaux de renard blanc des Eskimos en profitant de leur naïveté. Par bonheur, Mr Pickerin, le patron de la petite boutique d'Ukusik a vite reniflé la malhonnêteté de l'homme et demande de l'aide aux cinq pères et oncles d'Agojaraq pour le chasser. La croisade de la famille engagée contre le prêtre est absolument jubilatoire !

Dans un registre différent, tout en retenue, Jørn Riel évoque le rite ancestral du suicide institutionnel des Inuits avec Aviaja, la vieille nourrice d'Agojaraq, esseulée et triste depuis son départ, qui songe à « partir sur la glace »...

Cette suite est encore plus réussie que le premier tome, souvent très drôle, parfois mélancolique, toujours tendre et poétique !

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