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Critique de MJF


MJF
18 décembre 2020
Peut-on aimer quelqu'un qui nous dégoute?

L'alcoolisme parental n'est pas un thème facile à aborder, surtout d'un point de vue adolescent. Pour ce roman, l'autrice a choisi d'alterner les chapitres de Marina et Justine. Ce procédé donne du rythme et permet d'ajouter un peu de lumière à la noirceur du thème : Marina n'est pas seule à vivre ces problèmes. Justine, qui chemine dans sa vie et affronte ses démons du passé, agit comme une dose d'espoir pour les lecteurs et, on le souhaite au fil du récit, potentiellement pour Marina.

Parce que d'espoir, Marina en a cruellement besoin. Avec l'alcoolisme de sa mère – et les mensonges, les déceptions, les rendez-vous ratés, les frigos vides, les moments honteux et les éternelles excuses qui viennent avec –, avec son déménagement, l'éloignement et une relation tendue avec son père et sa meilleure amie, l'adolescente n'a que son petit frère comme aspect positif et stable de sa vie. On comprend rapidement que l'alcoolisme ne touche pas que le malade. Marina, en digne grande soeur, doit protéger son petit Vania. Qui reste-t-il, alors, pour veiller sur elle? Peut-elle faire confiance à son père? À sa meilleure amie? À cette prof insistante, Justine? Non, non et non! Marina ne peut pas parler, car « Elle » menace de mourir de chagrin si ses deux enfants chéris devaient s'éloigner. Voilà un bien grand poids et de bien lourdes responsabilités pour une si jeune personne... Marina espère, donc. Attend. Joue la comédie. Pourtant, l'alcoolisme chronique ne se guérit pas comme un rhume. Les mois passent, et rien ne change. Devant le malheur qui menace désormais son frère, elle doit agir. Mais que faire?

Lisez la critique complète ici : http://sophielit.ca/critique.php?id=2499
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