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Critique de florencem


Bien qu'ayant moins apprécié le tome quatre, j'avais hâte de retrouver nos héros dans cette dernière aventure de Miss Peregrine et les enfants particuliers. La confrérie des oiseaux renoue avec la première trilogie avec une ambiance moins roadtrip et le retour d'un ancien ennemi. Tout un programme.

Je l'avoue, je n'avais pas tout en tête en commençant La confrérie des oiseaux mais je n'ai pas trouvé cela dérangeant. J'ai vraiment eu cette impression que le tome quatre s'effaçait et que l'histoire de nos héros reprenait. Donc pour moi, ce roman a été une lecture beaucoup plus prenante et marquante. On sent clairement qu'il y a un tournant, une prise de conscience forte et la mise en avant des nos enfants particuliers.

Avec Miss Peregrine et les enfants particuliers, j'ai toujours eu cette drôle d'impression, un peu comme si j'étais une « Ombrune ». J'entends par là que nos héros sont des enfants qui sont bien plus âgés que nous, mais des enfants tout de même. On a cette tendresse en les voyant évoluer mais surtout cette peur qui ne nous quitte pas quand on les voit prendre les choses en main. C'est une sensation que je trouve vraiment enrichissante et qui permet une immersion bien plus forte. On a envie de les voir grandir mais on ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter.

Et si depuis le début, leur prise d'indépendance est indéniable, ici, c'est en particulier Miss Peregrine que j'ai vu évoluer. Elle commence à lâcher prise, à se montrer plus humaine aussi en dévoilant ses failles. C'est un personnage que j'adore depuis le début mais elle restait inatteignable en un sens. Là, c'est une toute autre Ombrune que l'on voit et cela se répercute aussi sur les autres. le monde change, une menace effroyable se profile et Jacob comme Noor apportent cet élément déclencheur qui fait sortir ces êtres incroyables d'une routine bien rôdée. Une révolution pointe le bout de son nez, un danger va les conduire à faire de nouvelles alliances… C'est le monde global des Particuliers qui change.

Si en commençant, j'avais un peu peur de devoir uniquement suivre Jacob et Noor, j'ai été très heureuse de retrouver notre chère petite bande. Leur dynamique a elle-aussi évoluée. On y voit des relations plus matures, même si l'enfance est toujours à portée de main. L'ajout de Noor au groupe m'effrayait un peu, mais au final, la jeune femme s'adapte très bien, et elle trouve sa place. Cela change la donne, un petit peu, mais ce renouveau a du bon.

Côté histoire, on ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est peut-être aussi ce que je pouvais reprocher au tome 4. Mais avec La confrérie des oiseaux nous n'avons pas une seconde à nous, sans que cela soit trop éprouvant non plus. Il y a un bon rythme, des révélations données avec parcimonie, un nouveau danger qui met en branle tout l'univers que l'on connaît. Franchement, j'ai été charmée. L'imagination de Ransom Riggs est toujours aussi impressionnante, et j'adhère toujours autant à son style et le fait d'agrémenter ses romans avec ces photographies. Il y a une ambiance que je n'ai trouvée nulle part ailleurs.

Donc, sans surprise, je trépigne maintenant pour ce dernier tome… Si j'étais frileuse par rapport à cette suite, j'avoue que maintenant avec La confrérie des oiseaux, je suis plus que convaincue. C'était un bon choix, reste à espérer très fort que la fin ne soit pas gâchée…
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