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Critique de Manatraverselespages
Dans ce roman, on découvre une petite histoire fantastique assez commune mais qui fonctionne bien avec ce public : Alexandria est une jeune adolescente qui va apprendre qu'elle appartient à un monde magique et que l'on a besoin d'elle pour le sauver. Accompagnées de mentors et de ses deux meilleurs amis, elle va partir à l'aventure.
L'un des messages qui m'a le plus touché dans ce récit, c'est qu'Alexandria est grosse. Ce n'est pas un gros mot, ça ne l'empêche pas d'être plus ou moins bien dans sa peau, mais avec le début de l'adolescence et les moqueries qui sont malheureusement courante durant ce moment où le corps change, elle va sans vraiment s'en rendre compte, refléter une image négative d'elle-même en se fixant des limites pas toujours réalistes, vis-à-vis de sa corpulence. La voir évoluer, discourir différemment et surtout réussir, me parait être un beau message pour nos enfants, qui grandissent en étant bombardés par des images faussées et limitantes, les conduisant à se fondre dans un moule très lisse et pas forcément sain.
Le deuxième point qui m'a marqué, même si il est furtif, c'est la question des règles. Alexandria à 12 ans, elle est réglée et c'est un sujet dont elle parle avec ses amis dans son quotidien. Et ça je dis oui ! Je trouve qu'il est important de retrouver ces moments de vie, sans doute moins glamours que d'autres, mais qui font partie du quotidien des femmes, et ce dès le plus jeune âge. Il n'y a pas de jugement, c'est juste un fait qui normalise un évènement mensuel qui est généralement passé sous silence. C'est avec ce type d'écrit, que l'on pourra selon moi, déconstruire le tabou qu'il y a autour du cycle menstruel, tout en éduquant l'intégralité de la population (ce n'est pas parce que le lecteur est un garçon, qui n'est pas concerné et qu'il ne doit pas savoir ce qu'il se passe).
Bref, un titre sympathique, joliment illustré par Floriane Vernhes, qui véhicule des messages positifs pour les jeunes lecteurs. A découvrir, dès 8 ans !
L'un des messages qui m'a le plus touché dans ce récit, c'est qu'Alexandria est grosse. Ce n'est pas un gros mot, ça ne l'empêche pas d'être plus ou moins bien dans sa peau, mais avec le début de l'adolescence et les moqueries qui sont malheureusement courante durant ce moment où le corps change, elle va sans vraiment s'en rendre compte, refléter une image négative d'elle-même en se fixant des limites pas toujours réalistes, vis-à-vis de sa corpulence. La voir évoluer, discourir différemment et surtout réussir, me parait être un beau message pour nos enfants, qui grandissent en étant bombardés par des images faussées et limitantes, les conduisant à se fondre dans un moule très lisse et pas forcément sain.
Le deuxième point qui m'a marqué, même si il est furtif, c'est la question des règles. Alexandria à 12 ans, elle est réglée et c'est un sujet dont elle parle avec ses amis dans son quotidien. Et ça je dis oui ! Je trouve qu'il est important de retrouver ces moments de vie, sans doute moins glamours que d'autres, mais qui font partie du quotidien des femmes, et ce dès le plus jeune âge. Il n'y a pas de jugement, c'est juste un fait qui normalise un évènement mensuel qui est généralement passé sous silence. C'est avec ce type d'écrit, que l'on pourra selon moi, déconstruire le tabou qu'il y a autour du cycle menstruel, tout en éduquant l'intégralité de la population (ce n'est pas parce que le lecteur est un garçon, qui n'est pas concerné et qu'il ne doit pas savoir ce qu'il se passe).
Bref, un titre sympathique, joliment illustré par Floriane Vernhes, qui véhicule des messages positifs pour les jeunes lecteurs. A découvrir, dès 8 ans !
