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Cela faisait un petit moment que j'avais vu ce one-shot sur la toile et les critiques étaient plutôt très positives. du coup, il avait glissé dans ma wishlist (déjà très longue...) et lorsque je l'ai vu au dernier masse critique, je me suis dit qu'il était temps de se lancer. Et j'ai bien fait.

Je ne lis pourtant pas de Yaoi. Je n'ai rien contre le genre mais j'avoue que je préfère les shojos quand je me lance dans une romance. Il n'en reste pas moins que la mangaka a su me charmer dès le départ avec ses deux héros et aussi le choix de son histoire. Je me souvenais vaguement de la trame, je n'ai donc rien découvert mais cela n'a pas du tout gâché mon plaisir. Il faut dire que Yuki Ringo traite sa romance avec une délicatesse et une douceur telles qu'il est difficile de ne pas se laisser transporter. Même malgré les sujets abordés et la "violence" physique et psychologique que l'on découvre.

Kengo est un jeune homme attachant, adorable, ouvert d'esprit, protecteur et mignon à croquer. Ce jeune sportif n'a pourtant rien de niais, bien au contraire. On le découvre alors qu'il vient de se blesser et qu'il est obligé d'occuper son temps livre durant sa convalescence. C'est là qu'il rencontre Yoshioka. de un an son aîné, ce dernier passe son temps dans la salle de musique séchant les cours pour une raison inconnue. Kengo est tout de suite intrigué et veut autant savoir et comprendre le pourquoi de ce comportement. Une découverte rapide qui nous plonge dans le harcèlement à l'école à un niveau qui explique la mention "public averti", et nous offre par la même occasion le début d'une romance aussi douce que douloureuse.

Si les deux protagonistes sont des amours, tout le manga n'est pas que joie et douceur. C'est une rencontre inattendue, une reconstruction, un épanouissement. Mais aussi la destruction, la violence, le silence et la peur. Graphiquement, pas de visuels "choquants" (et encore). Yuki Ringo "ne montre rien" mais tout est bien assez explicite comme ça. On voit l'horreur de ce harcèlement, la bêtise humaine à son plus haut niveau, des préjugés malsains et stupides. Les bourreaux croient que leur victime aime cela (bonjour le mensonge à soi-même pour "accepter" les actes répugnants) et limite que cela est normal. Mais la mangaka est claire : la victime reste une victime dans le sens où jamais elle n'a fait en sorte de se retrouver dans cette situation et les harceleurs sont les seuls à devoir être punis. Point barre. Pas d'ambiguïté. A aucun moment. Un très bon message que j'approuve.

L'auteur nous redonne aussi foi en l'humanité et pas seulement par le biais de Kengo. Ses amis aussi s'ouvrent à Yoshioka, sans le juger aucunement. Tous les jeunes adolescents ne sont pas des monstres stupides et violents. le manga en lui-même ne cherche pas à être sombre. Il dénonce, certes, mais c'est avant tout une reconstruction positive. Kengo s'efface, s'inquiète, ne force pas, est à l'écoute, ne juge pas. Un jeune homme très réfléchi et qui malgré toutes ses qualités ne fait pourtant pas "surhomme". Yoshioka est aussi traité de façon intéressante. Sa nonchalance est un peu en décalée avec ce qui lui est arrivé, mais c'est sûrement une façon de se protéger. Il doute de lui, trouve des excuses puis accepte cette main tendue. J'ai aimé le fait qu'il n'est pas perdu espoir malgré tout. Comme pour montrer une fois de plus que le monde n'est pas que cruauté. Nous les voyons donc évoluer chacun à leur façon avec douceur et sérénité. Une romance touchante à tous les points de vue.

Petit bonus que j'ai apprécié, nous avons droit à quelques pages "5 ans après". Quelque chose que j'affectionne beaucoup dans les histoires et qui ici était parfait.
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Après avoir découvert Ringo Yuki avec Goodbye Lilac et Tamayura pour lesquels j'avais eu de gros coups de coeur, j'ai cherché une oeuvre plus ancienne : The first love in ultramarine, dont le titre me plaisait bien.

L'histoire est telle que je m'y attendais. Nous suivons un jeune joueur de baseball un peu paumé après sa blessure à l'épaule qui fait la rencontre d'un autre lycéen encore plus perdu que lui, que la vie semble ne pas avoir épargnée. L'histoire est rondement menée dans ce oneshot, le rythme est soutenu, au point que parfois je me suis dit que ça allait peut-être un peu vite et que j'aurais aimé qu'on creuse les personnages ou du moins qu'ils prennent plus leur temps parce qu'ils sont vraiment très intéressants.

En effet, j'ai beaucoup aimé découvrir ces deux garçons. le premier, Kengo, est peut-être un peu trop lisse et simple au début, mais il s'étoffe vraiment au fil des pages. J'ai aimé sa franchise, sa spontanéité, sa candeur aussi mais surtout sa bienveillance et son tact. Il sait vraiment prendre soin des autres, les écouter et avancer à leur rythme. Cependant le plus intéressant reste indubitablement Yoshioka dont le triste passé est au coeur de l'histoire. Yoshioka a redoublé et ne va plus en classe suite à des incidents horribles qui se sont passés l'année précédente et qui montre l'ampleur que peut prendre le harcèlement dans les lycées japonais. J'ai été très touchée, pour ne pas dire écoeurée, par ce qui lui est arrivé, l'autrice sachant parfaitement le mettre en scène pour nous alerter.

Dans ce oneshot, le sujet du harcèlement est coeur de l'histoire, mais aussi celui l'homosexualité chez les adolescents et dans les lycées, qu'elle est l'image que cela donne aux autres, comment réagissent-ils, ont-ils droit de tout faire et dire. La mangaka n'ose pas frapper un grand coup sur la table pour dénoncer ce qui peut se passer mais elle fait passer le message avec beaucoup de justesse et montre combien la reconstruction est dure et douloureuse et nécessite l'aide des autres.

Concernant le dessin, il me plaît toujours autant. Il est doux, fin, mélancolique et puissant quand il le faut. On ressent parfaitement les sentiments agités des personnages à travers le trait de Yuki Ringo. C'est une vraie réussite.

Mon seul regret est que l'histoire s'arrête si vite malgré les quelques pages bonus tout à la fin. Je pense qu'il y a un vrai potentiel ici, que l'autrice sait déjà nous toucher avec des sujets sensibles, mais qu'ici on n'est qu'aux prémices de ce qu'elle sera ensuite capable de faire.
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Tout d'abord, merci à Babelio et à Taifu Comics de m'avoir fait découvrir ce manga à l'occasion de la Masse Critique Graphique.

Ce manga se lit rapidement mais les thèmes qu'il aborde mérite qu'on s'y arrête. On est dans du yaoi, donc une histoire d'amour entre deux hommes (si vous en doutiez, c'est que vous n'avez pas regardé la couverture).
Nos deux héros n'ont pas vraiment de points communs. Kengo aime le baseball, fait partie du club de son lycée et a une personnalité plutôt chaleureuse, bien qu'il puisse être plutôt maladroit dans l'expression de ses sentiments, aussi bien dans les paroles que dans les gestes. Yoshioka est bien plus renfermé, aussi bien à cause de ce qui lui est arrivé que par nature, et préfère la lecture et la musique.
Voir ces deux-là se rapprocher peu à peu, avec beaucoup d'hésitation des deux côtés, est vraiment touchant. le début de cette histoire n'est pas facile, surtout quand on en apprend plus sur le passé de Yoshioka.

Le thème principal reste celui du harcèlement scolaire (ce n'est pas un spoiler, le résumé le révèle déjà). Yoshioka est très vite devenu le souffre-douleur de certains élèves de sa classe et ce qu'il a subi était plutôt extrême (et le harcèlement fait déjà partie des extrêmes pour moi).
La période de harcèlement s'est déjà terminée quand le manga commence. La question n'est donc pas de voir comment Yoshioka a vécu cette période de sa vie mais plutôt comment il va s'en remettre, ce que je trouve finalement plus intéressant. Nous savons que le harcèlement, sous toutes ses formes, existe mais on ne se pose pas assez la question de l'après.
La phrase de l'oncle de Kengo, « je ne pense pas qu'il existe des gens 100 % mauvais », m'a aussi marquée. Même si la mangaka ne s'attarde pas vraiment sur les harceleurs de Yoshioka et leurs motivations, elle introduit quand même une certaine nuance dans son histoire, montrant que rien n'est jamais tout noir ou tout blanc. Pour moi, c'est une possible explication même si cela n'excuse rien.

En résumé : une histoire d'amour tendre et touchante associée à un thème plutôt difficile mais qu'il faut quand même aborder.
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C'est la première fois que je lis un Yaoï qui est un manga mettant en scène une histoire d'amour entre deux garçons.

Kengo est un lycéen qui a eu une grave blessure à l'épaule qui l'a obligé à arrêter le baseball. L'adolescent est totalement perdu quand il fait une belle rencontre, celle de Yoshioka. Il a redoublié sa classe et il est de ce fait dans la même que Kengo. Même si les premiers contacts ne sont pas faciles, chacun va apprendre à panser les blessures de l'autre.

En lisant ce manga, je ne m'attendais pas à y trouver des thèmes aussi profonds que le harcèlement scolaire et un autre bien plus dur que je vous laisse le soin de découvrir. J'avais la boule au ventre en lisant certains passages de ce qu'a vécu Yoshioka. La cruauté des adolescents entre eux est une réalité, surtout quand ils se trouvent un souffre douleur. Yoshioka était homosexuel et cela va lui valoir bien de mauvaises expériences.

Sa rencontre avec Kengo va apporter un peu de douceur dans sa vie et aussi dans le manga. J'ai beaucoup aimé cette lecture car j'ai été très touchée par ces deux personnages. The first love melt in ultramarine est un one shot et je trouve que Yuki Ringo a su nous offrir une histoire complète, en un seul volume.

The first love melt in ultramarine est une agréable surprise, un manga touchant qui ne manque pas de profondeur et qui traite, entre autres, de l'homosexualité au lycée, du premier amour et de la difficulté de se faire accepter à l'adolescence où les penchants sexuels sont tabous. Un titre à découvrir, j'ai beaucoup aimé.
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Je voudrais déjà remercier Livraddict et les éditions Taifu comics (Yaoï), pour cette lecture. Je m'éloigne vraiment de ma zone de conforme au niveau manga. Et en même temps, ce n'est pas le premier que je lis. Mais cela reste toujours particulier de lire un Yaoï pour ma part. Et j'ai vraiment sauté sur l'occasion pour lui celui-ci, dont j'avais entendu parler. Il est vraiment magnifique, le côté romance garçon/garçon ne me gêne pas plus que cela surtout que l'histoire est assez riche et intense en émotion. Il faut dire que l'auteur mène très bien son histoire sur peu de pages, tout en parlant de harcèlement scolaire et le fait de se reconstruire après ça. C'est fait avec beaucoup de douceur et de fluidité. L'auteur nous apporte même une jolie conclusion. Mais ce que je retiens surtout que finalement les images ont eu beaucoup plus d'impact sur moi, je ne pense pas que j'aurais autant été touché que si cela avait été simplement écrit. Et c'est là que l'on se rend compte que le dessin joue beaucoup.


En conclusion, une belle découverte et je ne suis pas déçue. L'histoire est très courte, mais elle a eu un impact assez intense sur moi. le fait d'avoir des images et du texte, cela me paraît bien plus réaliste et fort pour faire passer le message que l'on veut. Et malgré ce drame, cela reste une histoire magnifique tout en douceur.
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J'avais déjà lu un manga de la même auteure l'année dernière et, sans pour autant trouver que tout était à jeter, je n'avais pas été franchement conquise.

Ce nouvel ouvrage retombe malheureusement un peu dans les mêmes travers, même si l'ensemble est plus solide, ce qui est sans doute du à la longueur un peu plus conséquente consacrée à cette histoire.

Les thèmes auxquels s'intéresse ce manga sont très importants.
Viol et harcèlement scolaire, c'est loin d'être anodin et j'apprécie que les yaoi ne se contentent plus seulement de nous montrer des scènes de sexe sans aucun fond.

Kengo passe un peu pour un gros bourrin mais il a un côté naïf et paumé du bonhomme qui ne comprend pas tout de ce qui se passe sous ses yeux qui le rend attachant.
Quant à Yoshioka, son détachement face à ce qu'il a vécu peut rendre perplexe mais son cheminement de pensée est très personnel et il a du recul pour faire le point sur sa situation.
Si les deux personnages principaux sont donc dans l'ensemble plutôt réussis, ils sont bien les seuls puisque les autres n'existent tout simplement pas.
L'oncle de Kengo n'est là que pour que les deux garçons se rencontrent et Andô est simplement méchant alors que la tentative d'explication de l'auteur pour qu'on comprenne un petit peu ce qu'il a vécu pour en arriver là n'arrive que sur le revers de la couverture.
Quant aux autres élèves, ils ne sont là que pour faire du nombre et je n'arrive même pas à me rappeler s'ils ont un nom.

Le rythme est également un peu bizarre mais c'est finalement peu important et j'ai aimé le voyage que font Kengo et Yoshioka ainsi que la conclusion.
Et je trouve que le travail de sensibilisation sur des thèmes graves qui est fait à travers ce manga est très important.
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Voici un genre que je n'ai pas l'habitude de lire et pourtant voici un manga que j'ai beaucoup apprécié. Il raconte une très belle histoire d'amour entre deux lycéens, sur fond de harcèlement scolaire et de violences sexuelles. Il aborde en effet le thème de la persécution que les homosexuels peuvent subir. Tout ceci est traité avec subtilité et justesse.

J'ai trouvé le dessin très beau et limpide.

Que dire de plus si ce n'est que The first love melt in Ultramarine est une très belle histoire d'amour, tout en finesse, avec des scènes d'amour entre les 2 protagonistes qui restent soft et sans vulgarité. L'Amour avec un grand « A », celui là même qui est universel et qui ne devrait pas poser problème qu'il soit entre 2 êtres de sexe opposé ou bien du même sexe.
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Une belle histoire sur un sujet très dur, le harcèlement scolaire et plus. Les personnages sont sympathiques, les dessins jolis. J'ai vraiment apprécié ma lecture. Une mention particulière pour l'oncle de Kengo, qui joue un grand rôle dans l'histoire de Kengo et Yoshioka.
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Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Taïfu Comics de m'avoir envoyé ce yaoi que j'ai eu la chance de lire. Ce n'est pas le premier partenariat que j'ai fait avec cette maison d'édition par le biais de Livraddict, car je n'ai jamais été déçue. Et c'est encore le cas, cette fois-ci, avec The first love melt in ultramarine.

J'ai trouvé que ce yaoi était très beau, bien qu'assez dur dans la thématique qu'il traite : le harcèlement scolaire. J'ai ressenti beaucoup d'empathie à l'égard de Yoshioka et le personnage de Kengo est lui aussi très attendrissant. La psychologie des personnages est travaillée et complexe. Même le harceleur, Andô, n'est pas simplement une personne mauvaise dans le fond. Ce qui est dommage, c'est que l'auteure ne dépeint pas trop le caractère d'Andô, ne développe pas assez son ressenti, ses émotions ou encore son point de vue, mais comme elle l'explique, c'est parfaitement intentionnel, puisqu'elle souhaitait avant tout se concentrer sur le couple Kengo/Yoshioka.

Le harcèlement scolaire est ici abordé avec beaucoup de dureté. La dénonciation est ainsi encore plus violente à mon sens. de plus, ce qui est assez remarquable, c'est que l'on ne verse pas, dans ce manga, dans la violence gratuite et ostentatoire. Tout est suggéré et c'est peut-être en cela que c'est d'autant plus fort et marquant pour le lecteur. J'ai également beaucoup aimé le fait que Yoshioka se soit réfugié dans la musique, ce qui lui a permis de rencontrer monsieur Tamada et, par la suite, Kengo.

La manière dont le sport et la musique se retrouvent est par ailleurs elle aussi très intéressante, puisque la musique fonctionne comme un défouloir pour Yoshioka. Si l'on pousse l'analogie un peu plus loin, on peut considérer que la rencontre entre les deux « blessés » était évidente : les deux jeunes hommes peuvent soigner les plaies de l'un comme de l'autre. D'un côté, celles de Kengo sont physiques, alors que celles de Yoshioka sont psychologiques.

Finalement, ces deux personnages, qui n'ont a priori rien en commun, qui ne partagent pas les mêmes hobbies, qui n'ont pas le même âge et qui ne sont pas intégrés de la même manière au sein de leur école, parviennent à se retrouver et à s'entraider. Kengo aide Yoshioka à surmonter son traumatisme et Yoshioka apporte à Kengo une plus grande ouverture d'esprit et lui redonne le moral suite à sa blessure à l'épaule. Pour ne rien gâcher, la fin est toute mignonne. C'est un grand plus que j'ai apprécié.
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Merci beaucoup à Babelio ainsi quà la ME pour ce livre.

Reçu dans le cadre de la Masse Critique Graphique, j'ai sauté sur ce livre des sa réception, c'est à dire aujourd'hui. Je suis une grande fan de Yaoi, et un Boys Love qui parle d'harcèlement scolaire m'a de suite fait de l'oeil. Parce que oui, dans les mangas de ce genre, on en parle mais ça reste totalement survolé. C'est surtout du harcèlement, de l'homophobie, mais on fait passer cela pour quelque chose de normal, pas là, et ça fait du bien.

Nous rencontrons Kengo, jeune homme passionné de Baseball, très doué. Malheureusement pour lui, un jour, il force trop et se blesse. Enfin, malheureusement, oui et non. Il ne peut pas jouer, mais c'est grâce à ces heures de libre qu'il rencontre Yoshioka. C'est un personnage assez bien construit, qui change des stéréotypes dans les Yaoi, qui se pose certes quelques questions, mais qui ne s'attarde pas sur celles-ci. Il n'est pas du genre à se demander encore et encore pourquoi trouve-t-il ce garçon trop craquant alors qu'il est hétéro, ou pourquoi a-t-il envie de l'embrasser. Juste quelques fois, alors que dans beaucoup de Yaoi c'est tout le long de l'histoire. C'est un garçon très attachant, qui pense au bien être et à la sécurité de Yoshioka avant tout, qui l'aide à avancer, et c'est tellement beau à voir.

Et puis, il y a Yoshioka, un jeune garçon, à peine plus vieux que Kengo, passionné de musique. C'est cette dernière qui l'aide à se relever après les mauvaises choses qui lui arrivent. Il s'évade grâce à elle, fuit ses démons comme cela. Je me suis beaucoup reconnue grâce à cette passion pour la musique, cette dernière m'est essentielle. J'en ai réellement besoin, et j'ai l'impression que c'est pareil pour Yoshioka. Ce dernier s'est fait harcelé, et il ne suit plus les cours depuis un an, il ne vient dans l'établissement seulement pour être en salle de musique. Encore une fois, je me suis reconnue dans ce personnage, parce que j'ai moi aussi subi du harcèlement. Beaucoup moins grave, ca n'a pas été aussi loin, mais j'ai une phobie sociale à cause de ça. Et j'ai un peu eu l'impression qu'il avait cette phobie, lui aussi, sans que ce soit marquer dans le livre. C'est un personnage très fort, très touchant, qui a été un véritable coup de coeur. Je vous invite à lire ce livre seulement pour découvrir ce personnage, qui change lui aussi des stéréotypes.

L'histoire est très touchante, il y a un moment où j'ai lâché ma petite larme. En effet, je ne dirais pas qui pour ne pas spoiler, mais un personnage se révèle asexuel, sans envie de sexe. Et si vous saviez à quel point c'est dur de trouver des personnages asexuels dans les bouquins traduits en Français ! On ne se sent pas représenté. Et là... si. C'était juste incroyable lorsque j'ai lu cette partie. Ca m'a redonné espoir. J'aimerai tant remercié la mangaka pour cela.

Parlons aussi d'une chose qui fâche : le viol romantisé. Effectivement, les viols sont souvent romantisés dans les Yaoi, c'est malheureux à dire mais c'est le cas, mais pas là. le viol est un viol. Les attouchements sexuels sont des attouchements sexuels. Les bourreaux sont les méchants et les gens stupides. La victime est la victime. Et la reconstruction est difficile. Encore une fois, j'aimerai tant pouvoir remercier la mangaka pour cela.

Les dessins sont sublimes j'ai même envie de dire poétiques. Tout en légèreté, magnifique.

En bref, un excellent Yaoi qui casse les codes, les stéréotypes. Une mangaka que je vais désormais suivre de près. Une histoire d'amour belle et forte, clairement niaise, et une très belle morale, qui redonne de l'espoir. Je lui donne la note de 4/5.
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