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Critique de adtraviata


D'habitude, c'est le genre de roman que j'évite à tout prix mais j'ai bien été « obligée » de le lire pour le jury du Livre de poche. La maltraitance envers les enfants et les animaux (et ajoutons-y bien sûr la violence conjugale dans ce cas) est un sujet dont je me tiens à distance, la réalité suffit, pas besoin que la fiction en ajoute une couche pour moi (et comme disait David Goudreault : la réalité dépasse la fiction). Ici il ne s'agit pas de violence physique mais de violence morale, psychologique. le père de la narratrice est un sale type, doté d'un complexe de supériorité et d'infériorité à la fois, qui fascine sa fille unique. On comprendra plus tard ce qu'il a vécu et qui pourrait (ou pas) expliquer son comportement. Plus tard, sa fille devenue adulte s'est éloignée de ce père toxique. Elle est danseuse, elle maltraite son corps, multiplie les expériences et les jeux sexuels dangereux (tout ce que j'aime aussi, qu'on me raconte sans fin des jeux érotiques). Une dernière rencontre, alors que le père est malade, les séparera à jamais.

Cette lettre au père m'a été pénible à lire, je n'ai sans doute pas compris une bonne partie des intentions du livre. Je me suis octroyé « le droit de sauter des pages » (merci, Daniel Pennac). Une chose m'a hérissée aussi : le besoin de citer de nombreuses marques publicitaires, alors qu'il suffit de dire par exemple « la montre » ou « le téléphone ». Ou alors c'est un moyen pour Gérard d'affirmer encore plus sa pauvre vanité ? Je ne comprends pas comment ce roman a eu le grand prix des lectrices de Elle ??
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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