Citations sur Agatha Christie, tome 4 : Le Crime de l'Orient-Expres.. (8)
Poirot : Cette femme est laide comme les sept péchés capitaux mais, j'avoue qu' elle ne manque pas d'allure !
Quand les coïncidences s'accumulent, elles ne relèvent plus du hasard !
— Si vous saviez à quel point je souffre de vous savoir dans cette situation de gouvernante à la merci des mères tyranniques et de leurs insupportables gamines !
Ce n’est rien, mademoiselle. Simplement quelque chose qui a pris feu sous le wagon-restaurant. Rien de grave. C’est déjà éteint et on procède à une légère réparation. Il n’y a aucun danger.
— Oui, je comprends, mais le temps !
— Le temps ?
— Cet accident va nous occasionner du retard ?
— C’est possible, mademoiselle.
— Mais nous ne pouvons nous permettre ce luxe ! Ce train doit arriver à 6 h 55, et nous devons traverser le Bosphore pour attraper le Simplon-Orient-Express sur l’autre rive à 9 heures. S’il y a trop de retard, nous manquerons la correspondance.
Quand il a passé devant ma table, au restaurant, il m’a semblé qu’un animal sauvage… une brute féroce, venait de me frôler.
— Ce respectable gentleman américain ?
— Oui, ce respectable gentleman américain.
— Peut-être avez-vous raison. Il y a tant de mauvaises gens sur terre !
— Je n’y comprends rien, monsieur, mais il n’y a plus un wagon-lit de première classe de libre dans le train.
— Comment ! À cette époque de l’année ? Il s’agit sans doute d’un groupe de journalistes ou de politiciens.
— Au bout de la voiture, monsieur, l’avant-dernier compartiment.
— Voilà, monsieur. Tout est rangé. Vous avez la couchette du haut, le numéro 7. Nous partons dans une minute.
Monsieur, si vous préférez la couchette inférieure, ne vous gênez pas, prenez-la.
— Non, non. Je ne voudrais pas vous en priver.
— Cela m’est tout à fait égal.
— Vous êtes vraiment trop aimable… Mais ce ne serait que pour une nuit. À Belgrade…
— Ah ! vous descendez à Belgrade ?
— Pas précisément. Voici… Une secousse.