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Critique de alanfre


Une lecture qui me laisse sur ma faim....Et d'abord la couverture: l'éditeur a voulu reprendre l'actualité cinématographique, puisque le film tiré de ce livre est sorti en 2021. Mais le visuel et la texture qui donne un aspect lavable, ne m'ont guère convaincue. Toutefois, elle correspond au découpage narratif proposé: des allers-retours entre 1938/années 60 et fin du XXème, début XXIème. Ces découpages permettent de rencontrer Saül Birnbaum, né en Autriche dans les années 30, à Braunau-sur-Inn, ville de naissance d'Hitler....Dès le début, on sait que Saül a survécu puisque on le retrouve à NY dans les années 60 à la tête de Délikatessen. Mais les chapitres permettent de combler les étapes de sa vie avec les péripéties inhérentes à L Histoire, la sortie d'Autriche d'abord, les années en Belgique, puis au Canada et à NY. Au gré des avancées, on en apprend davantage aussi sur ses proches, et notamment un neveu à qui il offre une caméra. le cinéma, comme l'annonce le titre, joue un rôle essentiel dans la vie de Saül: il lui permet de vivre et ce depuis son enfance. Mais justement, c'est là que la narration manque d'étoffe. Autant le passé d'enfant qui fuit par les trains d'enfants juifs vers la Belgique (ou vers l'Angleterre), la vie sous l'occupation en Belgique m'ont intéressée (tout en étant très laconique), autant la partie cinématographique avec son neveu m'a laissée de marbre.....C'est là que le livre manque d'intérêt. Je peux comprendre que l'auteur reste sec sur les sentiments éprouvés par l'enfant, dans un monde où on ne parle pas, dans des conditions où on survit, autant la partie romancée avec Hilde/Hannah m'a ennuyée. Je n'aime pas dénigrer un livre, mais j'avoue que pour la 1ère fois, un envoi Babelio/éditeur (M.E.O) ne m'enthousiasme pas.....J'ai mis beaucoup de temps à ouvrir le livre, à cause de sa couverture, la préface ne m'a pas emballée, le récit non plus même si je me suis surprise à apprécier vraiment certains passages, notamment l'enfance, et les errances des uns et des autres. La postface est, elle, très intéressante.
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