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Citations sur American Desperado (6)

À l’époque où je suis né, l’Amérique était un pays propre où quelqu’un dans mon genre n’aurait pas été applaudi. C’est comme la musique que mon fils écoute, de la merde gangsta pondue par des mecs qui ne savent même pas s’exprimer correctement. Si c’est ce que les gens apprécient de nos jours, pas étonnant qu’ils m’applaudissent.
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Mon père m’avait donné une autre leçon en abattant cet homme devant moi : il m’avait montré que l’impunité, ça existe. Ce n’est pas ce qu’on nous enseigne à l’école. Il n’est pas allé en prison, Dieu ne l’a pas puni en lui emportant une jambe ou en lui collant un cancer ; son geste n’a rien changé au cours des choses. Morale de cette histoire : tout est permis à condition de ne pas se faire coincer. Peut-être la meilleure leçon que j’aie jamais reçue ! La violence que j’affronterais par la suite me poserait moins de problèmes.
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Il y a une quinzaine d’années, Jon Roberts était un fugitif désigné par les autorités comme le principal contact du cartel de Medellín aux États-Unis ; inculpé pour l’importation de milliards de dollars de cocaïne, on voyait sa tronche sur les affiches WANTED de tous les bureaux de poste. Avec un petit groupe d’associés américains, il avait créé à partir de Miami un véritable « réseau FedEx » du trafic de drogue. Ils utilisaient des aérodromes secrets, des bornes d’écoute pour espionner les communications des gardes-côtes, des radiophares sophistiqués pour suivre la cocaïne transportée par bateau : toute une organisation qui avait déjoué la surveillance des autorités américaines pendant près de dix ans. Cet épisode du parcours scandaleux de Roberts, raconté en 2006 dans le documentaire choc Cocaine Cowboys, illustre la folie du style de vie associé au trafic de coke à Miami dans les années 1980.
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Les écrans géants sont envahis par des images de l’intéressé, la soixantaine sportive, les cheveux argentés peignés en arrière, le visage inexpressif. Ne se sachant pas filmé, il regarde droit devant lui ; ses yeux enfoncés lui donnent un air de prédateur. Ses voisins se lèvent pour le prendre en photo avec leurs téléphones portables. En se voyant sur les écrans, Roberts esquisse un sourire affligé, genre « OK, vous m’avez piégé », et enlace son fils de huit ans assis à ses côtés. Julian incline la tête contre l’épaule de son père, la relevant de temps en temps pour sourire tandis que les flashs crépitent. Son père est la plus grande star du stade !
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À l’époque où je suis né, l’Amérique était un pays propre où quelqu’un dans mon genre n’aurait pas été applaudi. C’est comme la musique que mon fils écoute, de la merde gangsta pondue par des mecs qui ne savent même pas s’exprimer correctement. Si c’est ce que les gens apprécient de nos jours, pas étonnant qu’ils m’applaudissent.
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Ce que je ressens pour ma famille c'est peut-être ce que les gens normaux appelle "l'amour" en tout cas ce n'est pas évident pour une ordure chevronnée.
Le mal est tellement plus simple....
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