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Critique de Pois0n


Non, non, et non ! ENCORE un résumé, un titre et une couverture mensongers. Pas un flocon ni de fêtes à l'approche là-dedans : l'histoire commence fin Mars-début Avril et se termine quelques semaines plus tard. Vraiment, la branche française d'Harlequin a fait N'IMPORTE QUOI avec la collection Nora Roberts puisque ce n'est absolument pas la première fois qu'on nous vend comme romances de Noël des histoires qui n'ont aucun, mais alors vraiment AUCUN rapport.
Bon, pour ma part, j'étais au courant, c'est d'ailleurs pour ça que je l'ai lu maintenant et non pas en Décembre. Mais tout le monde ne va pas forcément zieuter les critiques VO...

Breeeef, passé cet indispensable coup de gueule, qui évitera, peut-être, la déception à quelqu'un, parlons du roman proprement dit, plus adéquatement titré « The perfect neighbor » dans sa langue d'origine.

Mais, dans cette histoire, qui est le/a voisin•e parfait•e : Cybil ou Preston ? Pour ma part, Cybil, je n'en voudrais absolument pas comme voisine : chez elle, ça circule et ça fait du bruit à toute heure, limite Preston se montre beaucoup trop conciliant pour quelqu'un présenté comme obsédé du calme. Mais si Preston est donc selon moi le voisin parfait, il est loin d'être l'amoureux idéal auprès de Cybil. Ohhhhh que non. Au début pourtant, tout roule et cette romance de type grumpy-sunshine avait vraiment tout du coup de coeur : frais, léger, porté par la fantaisie sans limite de son héroïne qui serait certes une voisine pénible, mais aussi et surtout le genre de personne à toujours voir le verre à moitié plein, qui éclaire la vie des autres. Et va, sans surprise, petit à petit, tirer Preston hors de sa coquille.

... et c'est là que ça dérape. Jusqu'à présent simplement renfermé et grognon, Preston se transforme en authentique mufle, n'hésitant pas à blesser Cybil volontairement sous prétexte de se protéger lui-même. Ça n'est pas mignon, non. Même s'il culpabilise, même s'il s'excuse (et encore, de façon foireuse). C'était jusque-là une belle histoire mais tout à coup, l'ambiance n'y est plus. Non seulement son passé ne suffit pas à justifier son attitude, mais en plus, l'intrigue n'avait absolument pas besoin de ça, on était déjà passés par là et de façon à la fois bien plus saine et maîtrisée sur le plan de l'écriture...

Malgré se dernière partie en demi-teinte qui, il faut l'avouer, gâche pas mal un ressenti initial très très positif, « Passion sous la neige » (bo*del, je ne me remets toujours pas d'une arnaque pareille...) demeure une romance contemporaine sympathique, en quasi huis-clos entre les deux apparts, peuplée de personnages secondaires auxquels on s'attache sans mal et pourvue d'une ambiance printanière citadine très réussie.
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