Meet the Queens of Romance: Debbie Macomber, Diana Palmer and Nora Roberts! Heather from Bookables is here to tell you more about this exciting new subscription from Harlequin Reader Service.
https://www.harlequin.com/readerservice/harlequin-offer?offer=b69
Get 50% off your 4-book Welcome Box from your favorite Queen of Romance, plus a gift and free shipping!
Plus, visit Bookables on YouTube for more great romance reading videos: https://www.youtube.com/@UC-j5Ie3bY8_er89DcwIlO5w
***
Subscribe for more from Harlequin: https://www.youtube.com/channel/UCxCJKbFiPONVnPv_R6JGDAg?sub_confirmation=1
https://www.harlequin.com
Subscribe to Harlequin Plus! Start your 7-day FREE TRIAL today: https://www.harlequinplus.com/shop/index.html?pubid=100126&subid=GEN&utm_source=youtube&utm_medium=youtube_description&utm_campaign=launch_startfreetrial&utm_id=mar_2022&utm_content=GEN
Facebook: https://www.facebook.com/HarlequinBooks
Twitter: https://twitter.com/HarlequinBooks
Instagram: https://www.instagram.com/harlequinbooks/
+ Lire la suite
Pas plus que pour Stella et Harley. Et les enfants...
Désormais, tu représentes une part essentielle, vitale de leur vie. Quand je suis descendu à la cuisine, ce que j'ai vu, c'est une famille. Et c'est toi, le cœur de la famille.
C'est toi qui l'as formée.
Amélia s'était servi du ketchup - il espérait du moins qu'il s'agissait bien de cet innocent condiment et non du sang dont il avait l'allure - pour tracer en grandes lettres énergiques son message sur le mur.
Je ne serai jamais en repos.
Je reviendrai te chercher, promit-il,le cœur serré. Je le jure !
Elle prenait le temps de croiser sur son bureau ses doigts aux ongles impeccablement vernis et poursuivrait :
- Dans une boutique comme celle-ci, je dois pouvoir me reposer sur mon personnel. Sans aucune réserve. Bien sûr, si c'était le premier incident de ce genre, je saurais me montrer indulgente, mais...
Cassidy imagina Julia poussant un petit soupir avant de reprendre :
- Mais, la semaine dernière, je vous ai entendue dire à Mme Teasdale que le crêpe noir qu'elle avait choisi lui donnait l'air d'une veuve. Les jugements personnels ne font pas partie de la politique de la maison, Cassidy.
- Je comprends parfaitement, madame Wilson, mais j'ai pensé qu'avec son teint blafard et sa couleur de cheveux...
- Du tact et de la diplomatie, répéterait Julia en levant un doigt accusateur. Vous auriez pu lui suggérer qu'un bleu marine irait à ravir avec le bleu de ses yeux ou qu'un rose fuchsia rehausserait son teint de porcelaine. Nous devons chouchouter notre clientèle et faire en sorte que chaque femme franchisse la porte de cette boutique avec l'impression d'avoir fait l'acquisition d'un produit rare, spécialement étudié pour elle.
- Je sais tout cela, madame Wilson, mais je déteste l'idée que quelqu'un puisses acheter quelque chose qui ne lui convient pas du tout ! Et c'est pour cette raison que je...
Julia ne la laisserait pas terminer et porterait l'estocade finale :
- Vous avez bon coeur, Cassidy, mais il faut vous rendre à l'évidence, vous n'êtes pas faite pour ce métier. Enfin... en tout cas, pas dans ce genre de boutique. Mais ne vous inquiétez pas, je vous paierai une semaine entière de travail et vous partirez avec une lettre de recommandation. Vous devriez peut-être tenter votre chance dans un grand magasin...
Elle changez son sac d'épaule, regrettant soudain de n'avoir pas choisi une tenue un peu plus originale, sinon plus chic. Elle inspira profondément puis se dirigea d'un pas assuré vers l'entrée principale de la galerie. La porte était verrouillée.
Elle fit une nouvelle tentative. Peine perdue. Peut-être était-elle en avance ? Peut-être existait-il une entrée de service ? Cassidy fit le tour du bâtiment et découvrit une porte latérale qui, elle aussi, refusa de s'ouvrir. Sans se décourager elle poursuivit l'inspection des lieux, mais sa troisième tentative sur une troisième porte se révéla elle aussi infructueuse. Elle était sur le point d'abandonner lorsqu'elle avisa un escalier de bois extérieur qui menait à un état supérieur.
Elle leva la tête et le soleil qui se reflétait sur une rangée de hautes fenêtres la fit cligner des yeux.
"Si j'étais peintre, c'est là que j'aurais mon atelier", observa-t-elle avec logique en s'engageant sur la première marche.
Parvenue sur le palier, elle se dirigea sans hésiter vers la porte qui lui faisait face et, la main sur la poignée, s'apprêtait à ouvrir lorsque son instinct la fit se raviser : mieux valait frapper. Elle tentait d'évaluer la hauteur vertigineuse qui la séparait du sol lorsque la porte s'ouvrit à la volée.
Colin se tenait sur le seuil, sourcils froncés, visage impatient.
- Vous êtes en retard, grommela-t-il sans préambule.
Puis, sans lui laisser le temps de répliquer, il la prit par la main et la fit entrer dans la pièce. Une forte odeur de peinture et de térébenthine la saisit à la gorge.
- Ce n'est pas grave, Gail, affirma Colin avec désinvolture. Tu sais bien que je verrouille ma porte lorsque je ne veux pas être dérangé. Je te présente Cassidy St. John qui va poser pour moi. Cassidy, voici Gail Kingsley, artiste talentueuse et directrice de galerie.
Ce qui attirait en premier le regard chez Gail Kingsley, c'était sa silhouette élancée, aussi mince et souple qu'un roseau, et que mettait en valeur une robe fluide judicieusement choisie. Sa flamboyante chevelure rousse encadrait un visage fin, et laissait apercevoir les anneaux d'or qu'elle portait aux oreilles. Ses yeux de félin d'un vert émeraude surmontaient une bouche charnue naturellement carminée. Tout en elle respirait l'énergie et la vivacité et il émanait de l'ensemble une indéniable élégance naturelle.
La nouvelle venue posa sur Cassidy un regard acéré qui mit instantanément la jeune femme mal à l'aise.
- Pas mal, commenta-t-elle en parlant de Cassidy comme s'il s'agissait d'une vulgaire marchandise. Quoique... la couleur des cheveux est un peu terne, tu ne trouves pas ?
Humiliée, Cassidy ne laissa pas à Colin le temps de répondre.
- Tout le monde ne peut pas être roux !
- C'est exact, renchérit distraitement Colin.
On dirait que j'ai passé la majeure partie de ma vie à essayer de t'oublier. J'aurais peut-être fini par réussir, mais tu reviens toujours.
C'est ainsi que, de petit boulot en petit boulot, elle avait toujours fait en sorte de trouver le temps nécessaire pour se consacrer à l'écriture de son premier roman.
Pour elle, écrire était une passion qui laissait peu de temps à d'autres centres d'intérêt. La psychologie humaine la fascinait et elle utilisait le sens aigu de l'observation dont elle était dotée pour imaginer les personnages complexes qui peuplaient ses œuvres.
Un an après la fin de ses études universitaires, et bien que son premier manuscrit n'ait pas trouvé preneur dans les différentes maisons d'édition auxquelles elle l'avait adressé, Cassidy s'était attelée à la rédaction de son deuxième roman.
Casser des murs était aussi thérapeutique que le sexe, se disait Cilla en assénant des coups de masse dans le plâtre.
Et, comme sa vie sexuelle était actuellement au point mort, elle s'en donnait à coeur joie.
Bien sûr, Ford ne demandait qu'à combler ses manques, sa bouche veloutée le lui avait fait clairement comprendre.
Mais pour l'instant elle était dans une période moratoire, au seuil d'un nouveau monde, d'une nouvelle vie, où elle commençait tout juste à se retrouver, à apprendre à s'aimer avant d'aimer les autres. p.82
La première pensée qui vint à l'esprit de Byron fût que Kate ressemblait à s'y méprendre à une biche sauvage atteinte de la rage en train de charger.