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Critique de GoodBooksGoodFriends


Walker, le marcheur.
Walker porte bien son nom, ancien soldat canadien ayant combattu en Europe pendant la 2ème guerre mondiale. Il s'installe à New-York et quitte la ville lorsque celle-ci ne lui convient plus. Ses errances l'amènent tout d'abord à Los Angeles, puis en Californie enquêter sur les sans-abri et les laissés pour compte.

Le syndrome de stress post-traumatique dont est atteint Walker, et que l'on ressent très clairement, insuffle de la noirceur au texte, noirceur attisée par toute la violence des années d'après-guerre aux États-Unis.

Le cinéma et l'essor des productions hollywoodiennes marquent aussi le texte de leur empreinte. Walker aime le cinéma pour l'évasion mais également pour l'aspect technique de la création.
Il y a une touche d'Ellroy dans les passages se déroulant à Los Angeles.

La forme du texte diffère de ce que j'ai l'habitude de lire, de la poésie en prose entrecoupée de dialogues et de courts textes écrits par Walker. Les souvenirs de la guerre s'intercalent, en italique, comme les réminiscences d'un cauchemar dont on ne sait plus très bien s'il était réel.
Cette forme hybride m'a plu et m'a déconcertée à la fois. Elle demande une concentration que je n'ai pas toujours.

Il est à noter que les photos en noir et blanc qui rythment le texte, marquant le passage d'une ville à une autre, d'une année à une autre, sont belles et puissantes à la fois.
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