Nos précieuses confidences, tome 3

La série commence par une déclaration d'amour d'Aizawa refusée par Azuma qui se révèle un mufle. C'est à la fois la force et la faiblesse de ce shojo parce que cette entrée en matière ne m'avait pas donné envie de lire la suite, malgré des dialogues pas inintéressants et de belles illustrations, et ça aurait été un tort étant donné que cette mise en place a priori déstabilisante se révèle par la suite un excellent obstacle. Pas besoin de triangle amoureux dans cette série. Si les deux amoureux ne peuvent pas s'avouer leurs sentiments, c'est parce que la déclaration a déjà eu lieu : Aizawa ne peut plus la refaire de peur d'être éconduite une seconde fois, car ça serait ridicule, et Azuma comprend trop tard à ses dépens que ça n'était pas seulement un dialogue insignifiant sur un quai de gare. Dans le même temps, les personnages "secondaires" se révèlent très attachants et ont aussi droit à leurs intrigues, en particulier Tamaki, Caféine et Marin, la présidente du club de littérature et meilleure amie d'Aizawa. On retrouve tout ce petit monde avec plaisir de tome en tome. On regrettera seulement, dans ce tome-ci, que les vingt dernières pages soient occupées par une courte histoire de Noël qui n'a rien à voir avec l'intrigue principale.

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