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Citations sur Je ne vais pas bien, mais il faut que j'y aille (8)

J’ai tellement eu faim…


Extrait 2

  Un véritable métier que de chercher du travail ; une sorte de
profession libérale avancée. Mais quelle occupation harassante !
vraiment pas payée pour le boulot que çà donnait… Et aucune
garantie sur l’avenir…
  Chaque jour levé de bonne heure.
  Lecture des petites annonces.
  Lettres avec curriculum vitae.
  Coups de téléphone – « occupé/occupé/occupé » : la place est
libre ;
   « libre » : la place est prise.
  Métro ou à pied le plus souvent.
  Se présenter à.
  Salle d’attente.

  Bureau de l’employeur :
  - V’z’ êtes trop jeune, mon vieux !
  Les années ayant passé, la chance a tourné. C’est devenu :
  - V’z’ êtes trop vieux, mon p’tit
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J’ai tellement eu faim...


Extrait 1

 J’ai tellement eu faim dans ma vie que ça m’a coupé l’appétit
à jamais.
  Dur à avaler quand on sait qu’on ne pourra régler l’addition
dur à avaler le sandwich qui vous fait une boule à cri étranglé,
difficile de déglutir quand on n’a pas de quoi payer c’qu’on graille !
La phrase pour exprimer cela vous étouffe avec. Pourtant çà creuse,
l’inanition.

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Extrait 6
 
 
           je ne reverrai plus le jour.
          Aussi dès que la douleur se manifeste, je me sens
 plus tranquille (!) - rassuré...

J'ai envie de crier. Mais le cri ‒ enfoncé profondément ‒ vissé;
 toutes les fibres d'une velléité de cri se resserrent se referment
 avec force, et rien n'existe plus que le désir coincé de cri étranglé
 par lui-même.

Mais je m'accroche à cette présence "qui ressemble à la grâce en
 ce qu'elle est une élection gratuite...".
Je retiens mon souffle (dangereux ?)

Je ferme les yeux (risqué ?

Je la savoure.
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Extrait 5
 
 
Par moments, ne sentant plus mon corps bourré de sédatifs, je tends tout ce qui me reste d'énergie afin de rester éveillé, sachant bien que, si je m'endors,

         Dans mon sommeil, cette créature
          De rêve me disait : " Je n'ai DIEU
          Que pour toi. "  Et au réveil, quel VIDE
          Tu fais !... pour jamais aider personne.
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Extrait 4
 
 
Plus on vieillit et moins on éprouve la force de mourir.

J'ai mal, donc je vis.
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Extrait 3
 
 
Maintenant, il attend son heure ‒ la dernière.. Il ne peut,
avant de clamser, clamer son innocence ni demander grâce
(de toute façon, il est aphone), non plus que de rédiger une
supplique pour faire réviser un procès ou réclamer une sen-
tence moratoire (pas le temps et il ne voit plus clair)/ Atteint,
au dire des médecins, d'un mal incurable autant que merveil-
leux qu'il ressent jusque dans le mot désignant ce mal, il ne
souffre pas de souffrir.
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Extrait 2
 
 
Jour après jour, je rêvais mes ténèbres ; au fur de mes nuits blanches, j'imaginais le grand sommeil ‒ la camarde ayant eu le dernier mot de la fin.   Le terme   (achèvement  dénouement catastrophe conclusion ) ; le terme : point final redouté (?), point d'exclamation de surprise (.), point d'interrogation angoissant (!), point d'orgue sur le futur  le silence du vide infini (...)
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Extrait 1
 
 
Je vis la mort à chaque instant. J’ai le sentiment d’être venu au monde avec elle dans le crâne. Cela est déterminé sans doute par mon patrimoine génétique et dû aussi peut-être à l’influence de mon milieu. Dans ma famille, depuis la plus haute Antiquité, on a rendu l’âme tant et tant de fois que çà a fini par devenir héréditaire.
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