On retrouve Florian, le héros. La couverture nous montre un mec viril avec un haut de corps très imposant. La disproportion est assez marquée ce qui est renforce l'importance du torse. le héros souffre un peu du complexe du héros. Il croit que parce qu'il est un bonhomme, il peut tout faire. Des femmes manifestent pour le droit à des semences gratuites, il peut faire face à la police. Sauf que pas vraiment puisque la police ne fait que son travail selon les pots de vin qu'elle reçoit. Donc il finit en prison et on l'escroque. Heureusement qu'il avait fait un blog pour dénoncer les vilains gros industriels et une femme qui l'aime. Elle a succombé au charme du prince charmant. Ce n'était pas la seule et il y en aura d'autres encore après. le gars retrouve sa maman avec qui il passe du temps. Ainsi il a soigné sa blessure d'enfant. Comme ça, il retourne en France pour retrouver sa fille. Son ex femme a hésité entre lui et son cousin. Son coeur balance selon ce qui lui rapporte le plus. L'image de la femme vénale, blonde, forte poitrine, yeux bleus et hystérique est très représentée, encore une fois.
L'angle écologique est beaucoup moins présent. On voit encore l'homme blanc expliquer à la femme indienne comment faire de la culture. Il aide une personne et part. Sa vie est ailleurs et sa préoccupation dorénavant est sa fille. le grand-père fait un revirement et l'agriculture intensive n'a peut-être pas que des avantages. Rien de plus ne sera développé là-dessus. C'est encore le souci du 48 CC. La qualité du récit varie d'un tome à l'autre, c'est dommage. Espérons que les deux derniers tomes seront à la hauteur.
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